Latasha, ex-chrétienne, États-Unis
Description: Fascinée par la tenue vestimentaire des musulmanes, elle découvre l’islam.
- par Latasha
- Publié le 09 Sep 2013
- Dernière mise à jour le 09 Sep 2013
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Je suis une Américaine qui fut élevée dans une famille chrétienne très pratiquante. À l’âge de seize ans, j’étais moi-même très pieuse et pratiquais ma religion avec ferveur. L’église était comme un second chez-moi et j’aimais beaucoup y passer du temps.
Je lisais et étudiais la Bible sur une base régulière. Mais je ne pouvais m’empêcher d’y remarquer de nombreuses erreurs, de même que des histoires contradictoires. Alors j’interrogeais ma grand-mère ou le pasteur de l’église, à ce sujet, mais je n’obtenais jamais de réponse satisfaisante.
On me disait de ne pas m’en préoccuper et qu’il ne s’agissait que de détails. Ce que je fis pour un temps.
Plus tard, dans ma jeune vingtaine, je fus nommée pasteur pour les jeunes à mon église locale. C’est au cours de cette période que mon étude de la Bible s’intensifia. Plus j’étudiais ce livre, plus j’avais de questions à son sujet.
Comme je n’obtenais pas de réponses satisfaisantes de la part de mon église, je décidai de m’inscrire au Bible College, convaincue que j’y trouverais enfin toutes les réponses à mes questions. Je me trompais.
Rien ne semblait pouvoir apaiser le tourbillon de questions qui tournait sans cesse dans ma tête. Je pris donc la décision de quitter mon poste de pasteur pour les jeunes. Je sentais que je ne pouvais plus agir en tant que représentante, pour ces jeunes, tandis que j’étais moi-même confuse et l’esprit rempli de doutes. C’était moi qui avais besoin d’un leader, maintenant. Mon cœur n’aspirait plus qu’à trouver un peu de paix, de réconfort et de certitude au milieu de cette confusion intérieure.
Un soir, j’allumai la télé et zappai sur CNN. Il y avait un reportage en direct de l’Irak. Et, en arrière-plan, je vis une femme qui m’apparut très belle. Elle était vêtue de noir de la tête aux pieds. Elle était très modeste et, pour moi, c’est ce qui la rendait si belle. Je savais qu’elle était musulmane, mais j’ignorais, à ce moment, quelles étaient les croyances des musulmans.
Sur le coup, c’est cette tenue vestimentaire qui suscita d’abord et avant tout mon intérêt. Une partie de moi voulait lui ressembler, dans sa piété, dans sa modestie. C’est ainsi que débuta ma quête.
J’allai immédiatement en ligne faire une recherche sur la « tenue vestimentaire musulmane » et sur le « voile intégral musulman ». C’est alors que je découvris les termes « hijab » et « niqab ».
Puis, ces femmes, qui portaient le hijab et/ou le niqab, devinrent des modèles à suivre, pour moi. Pourtant, je n’avais toujours pas fait de recherche sur les croyances de l’islam. Mais cela n’allait pas tarder.
Un après-midi, un de mes voisins organisait un barbecue communautaire. J’étais assise près de mon voisin immédiat et notre conversation dévia sur le sujet de la religion.
Il me dit : « Tu sais, nous, les chrétiens, serons probablement en difficulté lorsque nous nous retrouverons devant Dieu. »
Je hochai la tête, sans trop savoir où il voulait en venir.
Il me dit : « Oui, tu sais, les musulmans, ils prient cinq fois par jour, tandis que nous, les chrétiens, trouvons à peine le temps de prier une fois par jour. »
Je le priai de bien vouloir m’excuser et retournai immédiatement chez moi. J’allumai mon ordinateur et me mis à faire des recherches sur les croyances des musulmans. Je n’en crus pas mes yeux, car leurs croyances rejoignaient beaucoup ce que je pensais tout au fond de moi.
Mais je voulus m’assurer qu’il n’y avait pas de surprises cachées, dans leurs croyances. Vous savez, ce genre de choses inattendues qui auraient pu me faire regretter ma conversion…
Dans les semaines qui suivirent, je me rendis à la mosquée la plus proche, qui était à plus de 80 kilomètres, pour leur demander davantage d’information. Et, chez moi, je passai des nuits entières sur internet, à lire tout ce que je pouvais trouver sur l’islam.
Quelques mois plus tard, je décidai de me convertir. Je retournai à la mosquée, où je prononçai la shahadah (profession de foi). Je sentis immédiatement une grande paix entrer dans mon cœur et dans mon âme, une paix que je n’avais jamais ressentie auparavant. Soubhanallah!
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