Oved ben Aharon, ex-juif, États-Unis (partie 4 de 4)
Description: 25 années de réflexion, d’observation de la communauté juive et de ses traditions, puis des études approfondies dans les yechivas de Jérusalem, mènent Oved à l’islam. Partie 4 : l’islam et la communauté musulmane, le véritable Dieu et mon entrée au sein de la vraie foi.
- par Oved ben Aharon
- Publié le 05 Sep 2016
- Dernière mise à jour le 04 Sep 2016
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À une époque où je cherchais à savoir si Dieu allait libérer le peuple juif de son exil et où je réalisai que la majorité des juifs n’en avaient que faire, je pensai à nouveau qu’il se pouvait que ce fut l’autre « mesorah », i.e. les autres descendants d’Abraham, nos cousins, qui était dans le vrai et qui détenait le message que Dieu souhaitait réellement transmettre à travers Abraham. Le cœur de ce message est simple : il n’y a qu’un seul Dieu. Qui, de nos jours, proclame haut et fort qu’il n’existe qu’un Dieu? Un ami, à Boston, m’encouragea à visiter le site web de sa synagogue et encouragea ma famille à déménager au sein de sa communauté. Le site web ne contenait aucune référence à Dieu et affirmait que la congrégation est constituée d’ambassadeurs de la Torah. En revanche, le site web de la communauté musulmane locale met l’accent sur le fait que le message principal de l’islam est l’unicité de Dieu.
Non seulement ceux qui se convertissent au judaïsme le font pour la culture et non pour Dieu, mais le fait d’entrer au sein de la communauté juive a un coût. Par exemple, une amie juive a récemment adopté une fillette de 2 ans, qu’elle a voulu faire entrer officiellement au sein du judaïsme. Cette amie est la fille d’un rabbin fort respecté, mais elle a quand même dû débourser 800$ pour la cérémonie de conversion. Comparez cela à la facilité avec laquelle n’importe qui peut se convertir à l’islam, laquelle conversion ne demande qu’une déclaration sincère à l’effet qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que Mohammed est Son messager. Quelle était la façon de faire d’Abraham? Charger des frais ou demander une simple déclaration?
Toute ma vie, de ma jeunesse à ma vie adulte, les choses spirituelles ont été importantes, pour moi, et je n’ai jamais mis de halte à ma quête de Dieu. Cette quête a pris fin et je Lui suis reconnaissant d’avoir été patient avec moi et de m’avoir guidé d’une façon qui fut nécessaire à mon acceptation et à ma compréhension de l’islam. C’est une leçon d’humilité que de quitter une tradition qui fut toute ma vie et toute mon identité, mais c’est ainsi que Dieu fonctionne : Il demande à Ses serviteurs de se soumettre à Lui et d’abandonner les mauvaises voies qu’ils avaient empruntées. Je mets au défi mes amis et les juifs en général de déterminer, en toute objectivité, lesquels des descendants d’Abraham se comportent comme une nation de croyants : la nation de Sabras (Israël), composée d’une culture d’athéisme militant et d’immoralité, ou la nation des deux mosquées, composée d’une culture et d’un mode de vie gouvernés par la volonté de Dieu, telle que révélée dans le Coran? Je les mets également au défi de déterminer, en toute objectivité, lesquels des enfants d’Abraham s’habillent et se comportent de façon modeste. Allez dans n’importe quelle grande ville et comparez les femmes que vous croisez en hijab et celles qui portent une perruque et voyez lesquelles sont humbles et lesquelles se comportent de façon arrogante. Je les mets également au défi de déterminer, en toute objectivité, lesquels des enfants d’Abraham respectent le commandement de Dieu de ne point opprimer ses frères : la congrégation qui demande des milliers de dollars pour devenir membre à défaut de quoi la personne n’aura pas de place assise lors des festivals? Ou la congrégation où les prières des pauvres sont celles qui sont le plus aimées de Dieu? Pour un bon exemple de l’obligation de ne pas opprimer ses frères, considérez les coûts associés à la nourriture kasher, qui peuvent facilement mettre en difficultés financières les juifs les plus dévoués. Par ailleurs, notre père Abraham aurait terriblement honte de lire l’édition de juin/juillet 2013 du magazine Hadassah, qui présente un article rapportant que Tel Aviv est devenue la capitale gaie du Moyen-Orient.
Je pourrais donner plusieurs autres exemples, mais je n’ai aucun doute que mes amis, et les juifs en général, ignoreront le comportement de la grande majorité des musulmans, à travers le monde, pour se concentrer sur le .0000005% de fondamentalistes qui font fi du verset du Coran dans lequel Allah dit qu’il ne peut y avoir de compulsion dans la religion. Je vous mets tous au défi de vous arrêter, un instant, et de réfléchir sur l’état de votre communauté et sur votre connexion avec Dieu. Prenez du recul vis-à-vis de la Mesorah égarée qui a fait d’Israël le nouveau Sodome et Gomorrhe et quittez cette Mesorah qui a fait des fêtes juives et du sabbat un étalage de gloutonnerie et de richesses avec leurs nombreux plats remplis de mets dispendieux. La Mesorah authentique d’Abraham existe encore, de nos jours, et cette nation prend une pause, cinq fois par jour, pour proclamer qu’il n’y a qu’un seul Dieu et elle s’impose annuellement un long mois de jeûne pour se rappeler la faim que ressentent les pauvres et se rappeler que Dieu aime les pauvres et qu’Il aime leurs prières. Soyez courageux et quittez la Mesorah égarée de l’assouvissement des plaisirs où le « peuple élu » est défini par la réussite matérielle et culturelle et soumettez-vous à Dieu. Départissez-vous de vos tefilines et vos talits dispendieux, que Dieu n’a jamais exigés pour la prière. La prière n’est pas limitée à ceux qui peuvent se permettre de tels articles ni à ceux qui peuvent se permettre de vivre dans un quartier où 10 juifs peuvent se rassembler pour la prière. Dieu accepte vos prières où que vous vous trouviez et peu importe votre nombre.
Durant des années, l’idée de me convertir à l’islam n’était pas envisageable, pour moi, car des rabbins m’avaient dit que l’islam n’accepte pas la conversion de juifs. Puis, un jour, sur Al Jazeera, je vis un documentaire sur Mohammed Assad (anciennement Leopold Weiss), un juif allemand converti à l’islam. Cela m’intrigua et, étudiant l’islam de plus près, je découvris que ce qu’on m’avait dit était faux. Le point tournant, pour moi, fut lorsque j’entendis l’histoire de l’ascension de Mohammed, quand Allah lui dit que la prière était obligatoire et que lui et ses fidèles devaient prier 50 fois par jour. Quand Mohammed redescendit, il passa près du prophète Moïse, mon prophète, qui lui dit que 50 prières était beaucoup trop et qu’il devait retourner voir Allah afin qu’Il réduise ce nombre, qui serait un fardeau pour les fidèles. Je reconnus, dans cette histoire, la personnalité de Moïse, qui avait tendance à discuter avec Dieu, et je n’eus aucun doute à l’effet que cette conversation, entre Moïse et Mohammed, avait réellement eu lieu. Lorsque je décidai de prononcer la shahada, attestant qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que Mohammed est Son prophète, je sentis que mon âme retournait vers la vérité qu’elle avait toujours connue.
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