L’extraordinaire Coran (partie 2 de 9)

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Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran.  Partie 2: la raison pour laquelle le Coran ne peut avoir été rédigé par le prophète Mohammed et le défi proposé par le Coran lui-même.

  • par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
  • Publié le 15 Jun 2015
  • Dernière mise à jour le 15 Jun 2015
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Le prophète Mohammed et le Coran

Si l’on présume que le Coran est issu de l’esprit d’une personne, on doit nécessairement s’attendre à ce qu’il soit le reflet de ce qui se passait dans l’esprit de cette personne au moment où elle l’a « rédigé ».  En fait, il existe divers livres et encyclopédies qui prétendent que le Coran est le produit d’hallucinations qu’aurait eues Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  Si cela était vrai – i.e. si ce livre était vraiment issu de l’imagination d’une personne souffrant de problèmes psychologiques – il va sans dire que des signes de ce trouble mental apparaîtraient de manière évidente dans tout le Coran.  Le Coran recèle-t-il des signes de tels troubles?  Pour répondre à cette question, il faut d’abord identifier ce qui était susceptible d’être présent, dans son esprit, à l’époque, puis trouver, dans le Coran, des signes de ces pensées et de ces réflexions.

Il est bien connu que le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a eu une vie très difficile.  Toutes ses filles moururent avant lui, à l’exception d’une seule.  Et sa première épouse, avec laquelle il fut marié de nombreuses années et qui était très chère à son cœur, mourut avant lui, à une période très critique de sa vie.  Lorsque la révélation était descendue sur lui, la toute première fois, il avait couru chez lui, terrifié, pour se réfugier auprès d’elle.  De nos jours encore, vous aurez du mal à trouver un Arabe qui vous dira « j’étais si terrifié que j’ai couru me réfugier auprès de ma femme ».  Cela ne fait pas partie de leur culture.  Et pourtant, Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) se sentait suffisamment à l’aise, avec son épouse, pour chercher réconfort auprès d’elle.  Cela en dit beaucoup sur la qualité de cette femme.

Ces exemples de moments difficiles qu’il a dû traverser et qu’il avait certainement à l’esprit suffisent à donner une idée des choses qui le troublaient dans son quotidien.

Et pourtant, le Coran ne fait mention d’aucun de ces événements de sa vie – ni de la mort de ses enfants (incluant quelques garçons en bas âge), ni de celle de son épouse bien-aimée.  Ces sujets l’ont pourtant fait souffrir, lui ont causé du tracas et du chagrin, sans aucun doute.  Si le Coran était le produit de ses réflexions personnelles, ces sujets, de même que d’autres événements de sa vie personnelle, apparaîtraient inévitablement dans certains versets.

Une approche scientifique du Coran

      Si une approche scientifique du Coran est possible, c’est parce que le Coran offre quelque chose que n’offre aucune autre écriture religieuse, en particulier, ou autre religion, en général.  Il offre les preuves qu’exigent les scientifiques.  De nos jours, des gens de tous les domaines ont des idées et émettent des théories sur la façon dont fonctionne l’univers.  Pourtant, la communauté scientifique ne leur prête aucune attention, car depuis un siècle, elle exige un test de réfutabilité pour toute nouvelle théorie.  Elle dit : « Si vous avez une théorie, elle ne nous intéresse pas à moins qu’elle ne soit accompagnée d’un moyen, pour nous, de déterminer si elle est fondée ou non. »

C’est grâce à un tel test que la communauté scientifique a écouté Einstein.  Il vint à elle avec une nouvelle théorie et dit : « Je crois que l’univers fonctionne de telle manière et voici trois façons de tester ma théorie. »  La communauté scientifique soumis sa théorie aux tests en question et, au cours des six années suivantes, elle passa les trois tests.  Cela démontre qu’il méritait d’être écouté, car il leur avait dit que telle était son idée et que s’ils souhaitaient tester son fondement, ils pouvaient faire ceci ou cela.

Le Coran nous offre exactement cela: des tests de réfutabilité.  Certains ont déjà été mis à l’épreuve et d’autres sont encore à vérifier.  Ce que dit le Coran, au fond, c’est que si vous croyez qu’il ne s’agit pas de la vérité révélée par Dieu, alors vous pouvez faire ceci ou cela pour tenter de démontrer que c’est le cas.  Et pourtant, en plus de 1400 ans, personne n’a été en mesure de démontrer que le Coran serait une invention de l’homme.

Test de réfutabilité

Je vous suggère, la prochaine fois que quelqu’un remettra en cause le caractère véridique de l’islam, en prétendant détenir la vérité tout en vous accusant d’être dans l’obscurité, de lui demander ce qui suit : « Y a-t-il un test de réfutabilité dans ta religion ou ta philosophie?  Y a-t-il quoi que ce soit qui démontrerait que tu as tort si j’arrivais à prouver qu’il existe? »  Je peux vous assurer, dès maintenant, que personne ne vous répondra par l’affirmative.  Car habituellement, ils s’imaginent qu’une fois qu’ils vous ont expliqué ce en quoi ils croient, ils n’ont plus à vous offrir l’occasion de démontrer qu’ils ont tort.  Pourtant, c’est exactement ce que fait l’islam.

Un parfait exemple de la façon dont l’islam offre à l’homme la chance de vérifier son authenticité se trouve dans la 4e sourate du Coran.  Et, honnêtement, je me souviens avoir été moi-même très étonné à ma première lecture de ce passage.  Le Coran dit :

 « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran?  S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)

Voilà le défi proposé à ceux qui ne croient pas.  En gros, le Coran les invite à trouver des erreurs ou des contradictions dans ses pages.  Sans compter le sérieux et la difficulté d’un tel défi, il n’est pas dans la nature humaine de présenter un défi de ce genre.  Aucun étudiant, par exemple, ne remettrait un travail à son professeur en écrivant une note disant : « Ce travail est parfait et ne contient aucune erreur.  Je vous mets au défi d’en trouver une! ».  Personne ne fait ça.  Et pourtant, c’est ce que le Coran suggère aux êtres humains.

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