Laurence Brown, médecin, États-Unis (partie 2 de 2): Tenir sa promesse

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Description: Le Dr Laurence décrit les événements qui l’ont amené à explorer la sphère religieuse et à en arriver à une profonde conviction à propos de l’islam, non seulement par  raisonnement intelligent, mais par pureté de cœur.

  • par Laurence B. Brown, MD
  • Publié le 09 Mar 2009
  • Dernière mise à jour le 19 Oct 2010
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Ma deuxième fille vint au monde durant l’hiver de 1990.  Elle fut transférée d’urgence de la salle d’accouchement à l’unité de soins intensifs du département de néonatologie, où fut diagnostiquée une coarctation de l'aorte, c’est-à-dire un rétrécissement majeur du canal artériel en provenance du cœur.  De la poitrine jusqu’aux orteils, sa peau était de la même couleur mate et bleu foncé qu’un canon d’arme à feu, car il n’y avait tout simplement pas assez de flux sanguin dans son corps et, n’étant pas suffisamment irrigués, ses tissus s’asphyxiaient.  Lorsque je pris connaissance du diagnostic, je fus dévasté.  Étant moi-même médecin, je comprenais que cela voulait dire une chirurgie thoracique d’urgence avec une probabilité très minime de survie à long terme.  On fit appel à un spécialiste en chirurgie cardiothoracique du Pediatric Hospital de Washington, D.C., à l’autre bout de la ville, et dès son arrivée, on me demanda de quitter l’unité de soins intensifs (USI), car j’étais devenu exagérément émotif.  Avec ma crainte comme unique compagnon et ne sachant vers où me tourner pour chercher du réconfort en attendant les résultats de l’examen du spécialiste, je me dirigeai vers la salle de prières de l’hôpital où je m’effondrai, à genoux.  Pour la toute première fois de ma vie, je priai avec une sincérité réelle et un engagement total.  J’avais été athée toute ma vie et c’était la première fois que je reconnaissais, même de manière partielle, l’existence de Dieu.  Je dis de manière partielle, car même en ce moment de panique, je ne croyais pas totalement.  J’adressai donc une prière plutôt sceptique dans laquelle je promis à Dieu, si bien sûr Il existait, que s’Il sauvait ma fille, alors je ferais tous les efforts pour trouver et pratiquer la religion qui Lui plaisait le plus.  Dix à quinze minutes plus tard, lorsque je retournai à l’USI du département de néonatologie, je fus renversé quand le médecin spécialiste me dit que finalement, ma fille se portait plutôt bien.  Il disait vrai, car dans les deux jours qui suivirent, l’état de ma fille s’améliora sans aucune médication et sans aucun recours à la chirurgie, et elle connut par la suite un développement tout à fait normal et une enfance sans souci.

Je sais bien sûr qu’il y a une explication médicale à tout cela.  Je l’ai déjà dit,  je suis médecin.  Donc quand le spécialiste me parla de persistance du canal artériel, de faible oxygénation et de résolution finale spontanée, je compris.  Mais je n’y croyais simplement pas.  Et surtout, le spécialiste en réanimation de l’USI de néonatologie, qui avait le premier émis le diagnostic, n’y croyait pas non plus.  Encore aujourd’hui, je me souviens de lui, debout en face de moi, le visage blême et sans voix...  Mais bon, il s’avéra que le spécialiste avait raison et ma fille s’était bel et bien rétablie spontanément.  Hannah quitta l’hôpital en parfaite santé, comparable en tout point aux autres bébés.  Cependant – et voilà le hic – beaucoup de ceux qui font des promesses à Dieu dans des moments de panique se trouvent des excuses ou s’en inventent pour ne pas tenir leur engagement une fois le danger passé.  En tant qu’athée, il aurait été facile pour moi de maintenir mon rejet de Dieu et d’attribuer la rémission de ma fille à l’explication du médecin plutôt qu’à Dieu.  Mais je ne pouvais pas.  Nous avions fait faire des échocardiographies avant et après, et le rétrécissement, clairement visible la veille, avait disparu le lendemain et on ne pouvait m’enlever de la tête que Dieu avait tenu Sa part de l’engagement et que je me devais de tenir la mienne.  Et même s’il y avait une explication médicale satisfaisante, cette partie-là aussi était sous le contrôle de Dieu Tout-Puissant.  Donc peu importe le moyen que Dieu avait choisi pour Se manifester, Il avait répondu à ma prière.  Point final.  Aujourd’hui comme alors, je n’accepte aucune autre explication.

Au cours des années qui suivirent, je tentai de remplir ma part de l’engagement que j’avais pris avec Dieu, mais sans succès.  J’étudiai le judaïsme et un certain nombre de sectes chrétiennes, mais jamais je n’eus le sentiment d’avoir découvert la vérité.  Au fil des ans, je joignis les rangs d’une grande variété d’églises chrétiennes, passant la plus longue période au sein d’une congrégation catholique romaine.  Cependant, je n’embrassai jamais la foi chrétienne, pour la simple raison que je ne pouvais concilier les enseignements bibliques de Jésus avec les enseignements des diverses sectes du christianisme. Finalement, je décidai de rester chez moi et de lire.  C’est durant cette période que je fis la découverte du Coran et de la biographie du prophète Mohammed écrite par Martin Ling et intitulée, Muhammad, His Life Based on the Earliest Sources.

Au cours de mes années de recherche, j’avais découvert que les écritures juives faisaient référence à trois prophètes qui viendraient après Moïse.  Avec Jean (que les chrétiens appellent Jean-le-Baptiste) et Jésus, cela faisait deux; selon l’Ancien Testament, il en manquait donc un.  Dans le Nouveau Testament, Jésus lui-même mentionne la venue d’un dernier prophète.  Ce n’est qu’après avoir découvert les enseignements du Coran à propos de l’unicité de Dieu et constaté qu’ils étaient en parfait accord avec ce que Moïse et Jésus avaient tous deux enseigné, et après avoir lu la biographie de Mohammed que je fus véritablement convaincu.  Soudain, tout semblait avoir un sens.  La continuité dans la chaîne de prophétie et de révélation divine, le caractère unique et indivisible de Dieu Tout-Puissant et le parachèvement de la révélation par le Coran, toutes les pièces s’imbriquaient parfaitement, et c’est à ce moment-là que je devins musulman.

Ainsi donc j’étais un petit futé?  Eh bien pas du tout! Ce serait en effet une grossière erreur de penser que j’avais résolu l’énigme par moi-même.  Une des leçons que j’ai apprises en tant que musulman, au cours des dix dernières années, est qu’il y a une multitude de personnes qui, bien que beaucoup plus intelligentes que moi, n’ont pas pu comprendre la vérité de l’islam.  Ce n’est pas une question d’intelligence, mais d’illumination, car Allah nous dit que ceux qui ne croient pas demeureront mécréants même si on les met en garde; pour les punir d’avoir renié Allah, Allah leur refuse le trésor de Sa vérité.  Comme Allah nous l’enseigne dans le Coran :

« Quant aux mécréants, que tu les avertisses ou non, cela leur est égal : ils ne croiront jamais.  Dieu a scellé leurs oreilles et leur cœur et un voile leur couvre la vue… » (Coran 2:6-7)

Mais d’un autre côté, la bonne nouvelle est que:

 « …Quiconque croit en Dieu, Dieu guide son cœur. » (Coran 64:11)

« …Dieu admet qui Il veut au nombre de Ses élus, et Il guide vers Lui ceux qui se tournent (en Sa direction). »  (Coran 42:13)

« … Et Dieu guide qui Il veut vers le droit chemin. » (Coran 24:46)

Pour conclure, je remercie Dieu d’avoir choisi de me guider, et j’attribue cela à une formule unique et toute simple : reconnaître que Dieu existe, n’adresser ses prières qu’à Lui exclusivement, promettre avec sincérité de suivre Sa religion de vérité, et enfin, lorsqu’on est guidé de par Sa grâce, TENIR SA PROMESSE.

Tous droits réservés © 2007 Laurence B. Brown; utilisation permise.

À propos de l’auteur.

Laurence B. Brown, MD, peut être contacté à BrownL38@yahoo.com  Il est l’auteur de The First and Final Commandment (Amana Publications) et Bearing True Witness (Dar-us-Salam). Il travaille présentement sur un livre à suspense historique, The Eighth Scroll, et sur une seconde édition de The First and Final Commandment, complètement revue et corrigée, divisée en MisGod'ed et sa deuxième partie, God’ed.

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