Prophéties bibliques sur Mohammed (partie 3 de 4): Les prophéties du Nouveau Testament sur Mohammed
Description: Les preuves bibliques démontrant que Mohammed n’est pas un faux prophète. Partie 3 : Une discussion sur la prophétie mentionnée dans Jean 14:16 au sujet du « paraclet » ou « consolateur », et la façon dont Mohammed correspond à cette prophétie.
- par IslamReligion.com
- Publié le 31 Mar 2008
- Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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John 14:16 “Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous. »
Dans ce verset, Jésus promet qu’un autre « consolateur » viendra. Dans cet article, nous discuterons donc de ce « consolateur ».
Le mot grec paravklhtoß, ho parakletos, a été traduit comme « consolateur ». Parakletos signifie plus précisément « celui qui plaide la cause de quelqu’un d’autre, un intercesseur. »[1] Le mot grec paravklhtoß, ho parakletos, a été traduit comme « consolateur ». Parakletos signifie plus précisément « celui qui plaide la cause de quelqu’un d’autre, un intercesseur. » Le ho parakletos est une personne, en langue grecque, et non une entité incorporelle. En langue grecque, chaque nom possède un genre, c’est-à-dire masculin, féminin ou neutre. Dans les chapitres 14, 15 et 16 de l’Évangile selon Jean, le ho parakletos est une personne. Tous les pronoms, en grec, s’accordent en genre avec les noms auxquels ils réfèrent et ici, le pronom « il » est utilisé en référence au parakletos. Le Nouveau Testament utilise le mot pneuma, qui signifie « souffle » ou « esprit », qui est l’équivalent grec de ruah, le mot hébreu pour « esprit » utilisé dans l’Ancien Testament. Pneuma est un mot grammaticalement neutre et est toujours représenté par un « il » impersonnel.
Toutes les Bibles d’aujourd’hui sont tirées d’« anciens manuscrits », le plus ancien datant du quatrième siècle. Il n’y a pas deux anciens manuscrits qui soient identiques.[2] Toutes les Bibles imprimées de nos jours sont constituées de manuscrits qui ont été rassemblés, mais qui ne proviennent pas d’une source unique et définitive. Les traducteurs de la Bible tentent habituellement de « choisir » la version qu’ils croient être la bonne. En d’autres termes, comme ils ne savent pas quel « ancien manuscrit » est le bon, ils décident, pour nous, de la meilleure « version » pour un verset donné. Prenez Jean 14:26, par exemple. Jean 14:26 est le seul verset de la Bible qui associe le parakletos au Saint Esprit. Mais les « anciens manuscrits » ne vont pas du tout dans le même sens. Par exemple, dans le fameux Codex Syriacus, écrit aux environs du cinquième siècle et découvert en 1812 sur le Mont Sinaï, le texte de 14:26 dit « paraclet, l’esprit » et non « paraclet, le Saint Esprit ».
Pourquoi devons-nous accorder autant d’importance à cela? Parce que dans la langue biblique, un « esprit » signifie tout simplement un « prophète ».
« Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.»[3]
Il est intéressant de savoir que plusieurs érudits bibliques ont considéré le parakletos comme une « personnalité indépendante ayant le pouvoir de sauver » et non comme le Saint Esprit.[4]
La question est donc : le parakletos, le consolateur annoncé par Jésus était-il le « Saint Esprit » ou une personne – un prophète? Pour répondre à cette question, nous devons bien comprendre la description du ho parakletos et voir si elle correspond à un esprit ou à un être humain.
Si nous poursuivons notre lecture au-delà de 14:16 et de 16:7, nous découvrons que Jésus avait prédit les détails de l’arrivée et de l’identité du parakletos. Ainsi, dans le contexte de Jean 14 et 16, nous découvrons les faits suivants :
1 ésus a dit que le parakletos était un être humain :
John 16:13 «… il vous annoncera les choses à venir. »
John 16:7 « En effet, si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas à vous. »
Il est impossible que le consolateur soit le « Saint Esprit », parce que celui-ci était présent bien avant la venue de Jésus et tout au long de son ministère.[5]
Jean 16:13 réfère au paraclet en utilisant le pronom « il » sept fois et non le « il » impersonnel. Aucun autre verset de la Bible ne contient sept pronoms masculins. Par conséquent, le paraclet est une personne et non un esprit.
2. Jésus est appelé « parakletos » :
« Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat (parakletos) auprès du Père, Jésus Christ le juste. » (1 Jean 2:1)
Ici, nous voyons que le parakletos est un intercesseur physique, un être humain.
3. La « divinité » de Jésus est une invention qui est venue plus tard :
Jésus n’a jamais été perçu comme « divin » jusqu’au Concile de Nicée, en 325. Avant cela, tous, à l’exception des juifs, le reconnaissaient comme un prophète de Dieu, tel qu’indiqué par la Bible :
Matthieu 21:11 « ...Et la foule qui l'accompagnait répondait: « C'est Jésus le prophète, de Nazareth en Galilée. »
Luc 24:19 « … Jésus de Nazareth. C'était un prophète qui agissait et parlait avec puissance, devant Dieu et devant tout le peuple. »
4. Jésus a prié Dieu d’envoyer un autre parakletos :
John 14:16 « Et moi, je demanderai au Père de vous donner un autre consolateur de sa cause, afin qu'il reste pour toujours avec vous. »
Footnotes:
[1] Vine’s Expository Dictionary of New Testament Words.
[2] « En plus des différences majeures, comme celles-là, rares sont les versets où l’on ne retrouve pas de variantes d’une version à l’autre. Nul ne peut prétendre que ces additions, omissions ou altérations ne constituent que de vagues différences. » ‘Our Bible and the Ancient Manuscripts,’ par le Dr Frederic Kenyon, Eyre and Spottiswoode, p. 3.
[3]1 Jean 4: 1-3
[4]« ...La tradition chrétienne a identifié cette figure (le paraclet) comme le Saint Esprit, mais des érudits comme Spitta, Delafosse, Windisch, Sasse, Bultmann, et Betz ont douté de l’authenticité de cette interprétation et ont avancé que le paraclet avait déjà été considéré comme une personnalité salvatrice qui a plus tard été confondue avec le Saint Esprit. » ‘The Anchor Bible, Doubleday & Company, Inc, Garden City, N.Y. 1970, Volume 29A, p. 1135.
[5]Genèse 1: 2, 1 Samuel 10: 10, 1 Samuel 11: 6, Isaïe 63: 11, Luc 1: 15, Luc 1: 35, Luc 1: 41, Luc 1: 67, Luc 2: 25, Luc 2: 26, Luc 3:22, Jean 20: 21-22.