Les miracles de Mohammed (partie 1 de 3)
Description: La nature des miracles accomplis par Mohammed.
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- Publié le 31 Mar 2008
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Les miracles de Mohammed
En plus de s’être vu accorder le plus grand des miracles (le Coran), le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a accompli de nombreux miracles dont ont été témoins des centaines, et parfois des milliers de personnes. Le récit de ces miracles nous est parvenu par l’intermédiaire d’une méthode de transmission d’une efficacité jamais égalée dans l’histoire. C’est comme si ces miracles étaient accomplis devant nos yeux. La fiabilité de la méthode de transmission des actes et des paroles du prophète Mohammed suffit à nous convaincre que Mohammed a véritablement accompli ces miracles, avec l’aide de Dieu, et nous savons que nous pouvons réellement croire ses paroles, lorsqu’il a dit : « Je suis le Messager de Dieu ».
Des milliers de croyants et de sceptiques ont été témoins des miracles accomplis par Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), miracles le plus souvent suivis de la révélation de versets coraniques relatant le phénomène. C’est ainsi que le Coran a rendu certains miracles éternels en les gravant dans la conscience des croyants. Lors de la révélation de ces versets, ses détracteurs demeuraient simplement silencieux. Si ces miracles n’avaient pas été accomplis, ils auraient persisté à traiter Mohammed de menteur. Mais ces miracles ont affermi les croyants dans leur foi en Mohammed et dans le Coran. Le fait que les mécréants soient demeurés silencieux à la révélation des versets relatant les miracles démontre que ces miracles ont effectivement eut lieu tels que décrits dans le Coran.
Dans cette section, nous discuterons de certains des miracles accomplis par Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
Les miracles proviennent de la puissance divine
Les miracles sont un des facteurs qui viennent renforcer la crédibilité de celui qui se déclare prophète de Dieu. Ils ne doivent cependant pas être l’unique raison de croire à un prophète, car des phénomènes surnaturels peuvent également être provoqués par la magie ou par des diables. La preuve de la mission prophétique est déjà évidente dans le message même qui est prêché, car Dieu a donné aux humains la capacité, quoique limitée, de reconnaître la vérité lorsqu’elle leur est présentée, surtout le monothéisme. Mais afin de donner plus de poids aux affirmations des prophètes, Dieu a accompli des miracles à travers eux, comme Il l’a fait avec Moïse, Jésus et Mohammed, entre autres. C’est pourquoi Dieu n’a pas fait descendre de miracles à la demande des Mecquois, mais Il a accompli à travers Mohammed les miracles qu’Il souhaitait, au moment où Il le souhaitait :
« Et ils disent : « Nous ne croirons pas en toi jusqu’à ce que tu aies fait jaillir de terre une source, pour nous; ou que tu aies un jardin de dattiers et de vignes entre lesquels tu ferais jaillir des rivières en abondance; ou que tu fasses tomber sur nous, comme tu le prétends, le ciel par morceaux; ou que tu fasses venir Dieu et les anges en face de nous; ou que tu possèdes une maison ornée d’or; ou que tu montes au ciel. Et même là, nous ne croirons à ton ascension que si tu fais descendre, pour nous, un Livre que nous puissions lire. » Dis-leur (ô Mohammed) : « Gloire à mon Seigneur! Je ne suis qu’un simple mortel, envoyé par Dieu à mes semblables. » (Coran 17:90-93)
La réponse fut :
« Rien ne Nous empêche d’envoyer des signes, si ce n’est que les hommes des générations passées les ont traités de mensonges. Nous avions donné aux Thamoud la chamelle, qui était un signe évident; mais ils lui firent du tort. Nous n’envoyons de signes qu’à titre d’avertissement. » (Coran 17:59)
Dieu, de par Son Omniscience, savait qu’ils ne croiraient pas de toute façon, et c’est pourquoi Il a refusé de leur faire descendre des miracles :
« Et ils jurent par Dieu de façon solennelle que s’il leur venait un miracle, ils y croiraient. Dis : « Les miracles ne dépendent que de Dieu. » Et qu’est-ce qui vous fait penser que quand le miracle arrivera, vous y croirez? Parce qu’ils n’ont pas cru la première fois, Nous détournerons leur cœur et leurs yeux et Nous les laisserons errer aveuglément dans leur rébellion. » (Coran 6:109-110)
Les miracles de Mohammed (partie 2 de 3)
Description: La division de la lune, le voyage nocturne du Prophète à Jérusalem et son ascension.
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La division de la lune
Un jour, des Mecquois demandèrent à Mohammed de leur faire voir un miracle afin de leur prouver qu’il était réellement prophète. Alors Dieu divisa la lune en deux, puis rejoignit les deux moitiés ensemble. Le Coran rapporte cet événement :
« L’Heure approche et la lune s’est fendue en deux. » (Coran 54:1)
Le prophète Mohammed récitait ces versets du Coran lors des grandes assemblées hebdomadaires du vendredi et lors des deux prières de l’Eid.[1] Si cet événement ne s’était jamais produit, les musulmans eux-mêmes auraient entretenu des doutes au sujet de leur religion et plusieurs l’auraient même abandonnée! Les Mecquois auraient dit : « Votre prophète est un menteur; la lune ne s’est jamais fendue en deux, nous n’en avons jamais été témoins! ». Mais les croyants, à la récitation de ces versets, sentaient leur foi augmenter encore, tandis que la seule explication que donnaient les Mecquois était qu’il s’agissait d’une « illusion passagère ».
« L’Heure approche et la lune s’est fendue en deux. S’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : « Ce n’est qu’une illusion passagère. » Ils rejettent (la vérité) et ne suivent que leurs propres passions. » (Coran 54:1-3)
La division de la lune en deux est confirmée par ce qu’ont rapporté de très nombreux témoins, témoignages qui nous ont été transmis par une chaîne de narration ininterrompue dont ont fait partie les personnes les plus fiables qui soient, et si nombreuses qu’il est impossible que leur propos aient été inventés (hadith moutawatir).[2]
Un sceptique demandera peut-être : existe-t-il des preuves historiques indépendantes confirmant que la lune a réellement été divisée en deux? Après tout, des gens de partout à travers le monde ont bien dû voir cet incroyable miracle…
La réponse à cette question se divise en deux volets.
Premièrement, les gens qui ont eu la possibilité de voir ce miracle n’étaient pas si nombreux, car tandis qu’il faisait nuit à la Mecque, dans d’autres parties du monde, c’était le matin, l’après-midi, ou très tard dans la nuit. Le tableau suivant donne au lecteur une idée des heures correspondantes dans certaines régions du monde :
Endroit |
Heure |
Mecque |
9:00 pm |
Inde |
11:30 pm |
Perth (Australie) |
2:00 am |
Reykjavik (Islande) |
6:00 pm |
Washington D.C. |
2:00 pm |
Rio de Janeiro |
3:00 pm |
Tokyo |
3:00 am |
Beijing |
2:00 am |
Aussi, il ne va pas nécessairement de soi qu’un nombre important de personnes, dans les pays limitrophes, aient été entrain d’observer la lune à ce moment précis. Même si quelques personnes, ici et là, l’ont aperçue, il est fort probable que les gens ne les aient pas crues. De plus, les gens, à cette époque, n’avaient pas le réflexe de préserver par écrit leur propre histoire et les événements particuliers qu’ils vivaient.
Deuxièmement, il existe un étonnant fait historique, indépendant, qui vient corroborer l’événement, fait rapporté par un roi indien de l’époque.
Kerala est un état du sud de l’Inde. Il s’étend sur 580 kilomètres le long de la côte de Malabar, au sud-ouest de la péninsule indienne.[3] Le roi Chakrawati Farmas, de Malabar, a rapporté avoir vu la lune se fendre en deux. L’incident est documenté dans un manuscrit qui est conservé à l’India Office Library, à Londres (numéro de référence Arabic, 2807, 152-173). [4] Un groupe de marchands musulmans, qui se rendait en Chine en passant par Malabar, s’est entretenu avec le roi et lui a raconté comment Dieu avait soutenu le prophète Mohammed en accomplissant, par son intermédiaire, le miracle de diviser la lune en deux. Le roi, totalement soufflé, leur raconta l’avoir vu de ses propres yeux. Il se fit remplacer par son fils et partit pour l’Arabie afin d’y rencontrer le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) en personne. Là, devant le Prophète, il prononça l’attestation de foi musulmane; puis il apprit les fondements de l’islam et mourut durant son trajet de retour. On l’enterra dans la ville portuaire de Zafar, au Yémen.
On rapporte que le contingent du roi était mené par un musulman, Malik bin Dinar, et qu’il continua son chemin jusqu’à Kodungallure, la capitale des Chera, où il construisit la première mosquée de l’Inde, vers l’an 629 de notre ère, laquelle mosquée existe toujours aujourd’hui.
La nouvelle de la conversion du roi parvint jusqu’à Kerala, où de nombreuses personnes l’imitèrent. Les gens de Lakshadwip et de Moplas, dans le Kerala, sont des musulmans dont les ancêtres se sont convertis à cette époque.
Le témoignage du roi indien au sujet de la division de la lune et sa rencontre avec le Prophète Mohammed sont également rapportés dans des sources musulmanes. Le fameux historien musulman ibn Kathir mentionne que la division de la lune a été rapportée dans certaines parties de l’Inde. Aussi, des livres de ahadith ont rapporté l’arrivée du roi indien et sa rencontre avec le Prophète. Un des compagnons du Prophète, Abou Sa’id al-Khoudri, a déclaré :
« Le roi indien a offert au Prophète un bocal de gingembre. Les compagnons l’ont mangé morceau par morceau. J’en ai pris un morceau également. »[5]
Le roi embrassa l’islam et fut dès lors l’un des leurs. Son nom fait d’ailleurs partie de la longue liste des compagnons du Prophète.[6]
Voyage nocturne et ascension
Quelques mois avant l’émigration de la Mecque à Médine, Dieu fit voyager Mohammed, en une seule nuit, de la Grande Mosquée de la Mecque à la Mosquée al-Aqsa, à Jérusalem, un voyage qui durait normalement un mois, à l’époque, pour une caravane qui devait parcourir 1230 kilomètres. De Jérusalem, Dieu lui fit faire une ascension aux cieux, dépassant les limites de l’univers physique jusqu’à se trouver en présence de Dieu lui-même et à voir les Grands Signes (al-ayat oul-Koubra). Le caractère réel de cet incroyable voyage peut être prouvé par deux choses. D’abord, le Prophète a été en mesure de décrire les caravanes qu’il avait dépassées en revenant chez lui, de préciser où elles se trouvaient exactement et de prédire de façon approximative le moment où elles rentreraient à la Mecque. Chacune arriva au moment où il l’avait prédit et chacun pu confirmer que les détails et la description qu’il en avait donnés étaient véridiques.[7]
Deuxièmement, on savait qu’il n’était jamais allé à Jérusalem et pourtant, il a parfaitement décrit la Mosquée al-Aqsa comme une personne qui y est bel et bien allée.
Ce voyage nocturne est décrit dans le Coran :
« Gloire à Celui qui, de nuit, fit voyager Son serviteur du Lieu Sacré d’adoration au Lieu d’adoration le plus lointain dont Nous avons béni les abords, afin de lui montrer certains de Nos signes. Certes, c’est Lui qui entend et qui voit clairement. » (Coran 17:1)
« Allez-vous lui contester ce qu’il a vu (de ses propres yeux)? Il l’avait (déjà) vu, une autre fois, près du lotus au-delà duquel nul n’a accès, près du Jardin du Séjour, au moment où le lotus était enveloppé par ce qui l’enveloppait. Son regard ne dévia pas, sans non plus dépasser les limites. Il a bel et bien vu les plus grands signes de son Seigneur. » (Coran 53:12-18)
L’événement est également confirmé par les ahadith transmis par une chaîne de narration ininterrompue composée d’érudits extrêmement fiables (hadith moutawatir).[8]
Footnotes:
[1] Sahih Mouslim
[2]Voir ‘Nadhm al-Moutanathira min al-Hadith al-Moutawatir,’ par al-Kattani p. 215.
[3] “Kerala.” Encyclopædia Britannica from Encyclopædia Britannica Premium Service. (http://www.britannica.com/eb/article-9111226)
[4]Dans l’ouvrage intitulé « Muhammad Rasulullah », de Muhammad Hamidullah, il est écrit : « Il existe une vieille tradition, à Malabar, voulant qu’un de leurs anciens rois, Chakrawati Farmas, ait vu la division de la lune, ce grand miracle du Prophète à la Mecque. Apprenant que la venue du Messager de Dieu, en Arabie, avait été prédite, il se fit remplacer par son fils et partit à la rencontre de ce Messager. Il se convertit à l’islam devant le Prophète et, alors qu’il retournait chez lui sur les conseils de ce dernier, il mourut dans la ville portuaire de Zafar, au Yémen, où il fut enterré. »
[5]Rapporté par Hakim dans ‘Moustadrik’ vol 4, p. 150. Hakim commente : « Je n’ai mémorisé aucune autre narration affirmant que le Prophète a mangé du gingembre. »
[6]‘Al-Isaba’ par Ibn Hajr, vol 3. p. 279 et ‘Lisan ul-Mizan’ par Imam al-Dhahabi, vol. 3 p. 10 sous le nom « Sarbanak », nom par lequel les Arabes le connaissaient.
[7]‘Muhammad: His Life Based on the Earliest Sources’ par Martin Lings, p. 103.
[8]Quarante-cinq compagnons du Prophète ont transmis des narrations sur son voyage nocturne et son ascension. Voir les ouvrages : ‘Azhar al-Mutanathira fi al-Ahadith al-Mutawatira’ par al-Suyuti p. 263 et ‘Nadhm al-Mutanathira min al-Hadith al-Mutawatir,’ par al-Kattani p. 207.
Les miracles de Mohammed (partie 3 de 3)
Description: Divers miracles accomplis par le Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
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Le Prophète a accompli plusieurs autres miracles qui sont mentionnés dans la sounnah (recueil de ce que Mohammed a dit, fait ou approuvé, de même que de descriptions qui ont été faites de lui).
Le tronc d’arbre
À Médine, Mohammed avait pour habitude, lorsqu’il prononçait ses sermons, de s’appuyer sur une souche d’arbre. Lorsque les musulmans devinrent de plus en plus nombreux à venir écouter ses sermons, quelqu’un suggéra qu’on aménage une chaire pour qu’il puisse se faire mieux entendre des gens. Lorsqu’elle fut construite, il abandonna la souche d’arbre. Un de ses compagnons, Abdoullah ibn ‘Omar, a témoigné de ce qu’il a vu de ses propres yeux. Il raconte que tout à coup, les gens ont entendu la souche d’arbre pleurer. Le Prophète s’est alors dirigé vers elle et l’a consolée en passant sa main dessus.[1]
Cet événement est également confirmé par ce qu’ont rapporté de très nombreux témoins, témoignages qui nous ont été transmis par une chaîne de narration ininterrompue dont ont fait partie les personnes les plus fiables qui soient (hadith moutawatir).[2]
L’eau jaillissant d’entre les doigts du Prophète
À plusieurs occasions, lorsque les gens avaient cruellement besoin d’eau, Mohammed vint à leur secours. Six ans après son émigration de la Mecque à Médine, il se rendit à la Mecque pour y accomplir le pèlerinage. Durant le long trajet à travers le désert, les gens se retrouvèrent sans eau et seul le Prophète avait encore en sa possession, dans un petit récipient, un peu d’eau avec laquelle il faisait ses ablutions. Il mit alors sa main dans le récipient et de l’eau se mit à jaillir d’entre ses doigts. Jabir ibn Abdoullah, qui fut témoin du miracle, rapporta que les mille cinq cents hommes présents eurent suffisamment d’eau pour boire et faire leurs ablutions.[3] Ce miracle a été transmis par une chaîne de narration ininterrompue formée des personnes les plus fiables qui soient (hadith moutawatir).[4]
Ce miracle n’est pas sans rappeler celui de Moïse, lorsque ce dernier fit jaillir de l’eau d’une grosse pierre en la frappant de son bâton.
Abondance de nourriture
À plusieurs reprises, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a béni la nourriture soit en faisant une invocation au-dessus ou en la touchant, de sorte que toutes les personnes présentes ont pu manger à leur faim. Cela s’est produit durant des périodes où il y avait pénurie d’eau et de nourriture chez les musulmans.[5] Ces miracles ont eu lieu devant de nombreuses personnes et il serait donc déraisonnable de les nier.
Guérison des malades
Abdoullah ibn Atik se cassa une jambe et Mohammed la lui guérit en passant sa main dessus. Abdoullah raconta par la suite que c’était comme si rien ne lui était arrivé. La personne témoin du miracle était un autre compagnon, Bara’ ibn Azib. (Sahih Boukhari)
Durant l’expédition de Khaybar, Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) guérit ‘Ali ibn Abi Talib, qui souffrait de douleurs aux yeux et ce, devant toute l’armée présente. Des années plus tard, ‘Ali devint le quatrième calife musulman.[6]
Exorcisme
Mohammed a également exorcisé un démon qui avait pris possession d’un jeune garçon. Sa mère l’avait amené voir le Prophète, et ce dernier dit : « Sors de là! Je suis Mohammed, le Messager de Dieu! ». La mère lui dit plus tard : « Par Celui qui t’a envoyé avec la vérité, nous n’avons plus rien remarqué d’anormal chez lui par la suite. »[7]
Prières exaucées
(1) La mère d’Abou Hourayra, un des proches compagnons de Mohammed, avait pour habitude de toujours parler en mal de l’islam et de son prophète. Un jour, Abou Hourayra vint voir Mohammed en pleurant et lui demanda de prier pour le salut de sa mère. Mohammed pria pour elle, et lorsqu’Abou Hourayra revint chez lui, il trouva sa mère prête à embrasser l’islam. Elle prononça l’attestation de foi devant son fils et devint musulmane.[8]
(2) Jarir ibn Abdoullah fut chargé, par le Prophète, de débarrasser le pays d’une idole que les gens adoraient en dehors de Dieu, mais il s’excusa car, lui dit-il, il ne savait pas monter à cheval. Le Prophète pria pour lui « Ô Dieu, fait de lui un bon cavalier et fais de lui à la fois un guide et une personne bien guidée. » Jarir jura que par la suite, il ne tomba plus jamais de cheval.[9]
(3) Il y eut une période où les musulmans connurent la famine. Un jour, alors que le Prophète prononçait son sermon du vendredi, un homme se leva et dit : « Ô Messager de Dieu! Nos richesses ont été détruites et nos enfants meurent de faim. Prie Dieu pour qu’Il nous aide! ». Mohammed leva alors ses mains en prière.
Ceux qui étaient dans l’assistance assurent qu’à la seconde où il laissa retomber ses mains, des nuages gros comme des montagnes commencèrent à se former dans le ciel.
Avant même qu’il n’ait eut le temps de descendre de sa chaire, sa barbe ruisselait de pluie.
Et il plut durant toute la semaine, jusqu’au vendredi suivant!
Ce jour-là, le même homme se leva, mais cette fois pour se plaindre : « Ô Messager de Dieu! Nos maisons sont détruites et nos terres sont inondées. Prie Dieu afin qu’Il nous aide! »
Mohammed leva ses mains en prière. « Ô mon Dieu, fait qu’il pleuve dans les environs, mais pas directement sur nous. »
Ceux qui étaient dans l’assistance assurent qu’à la seconde même, les nuages se retirèrent dans la direction qu’avait pointée le Prophète, la ville de Médine se retrouva entourée de nuages, mais aucun ne la surplombait.[10]
(4) Voici l’histoire de Jabir. Il atteste qu’une fois, le chameau qu’il montait était exténué, car c’était celui qui était utilisé pour transporter l’eau. La pauvre bête pouvait à peine avancer. Mohammed lui demanda : « Que lui arrive-t-il donc, à ton chameau? » En comprenant à quel point la pauvre bête était exténuée, Mohammed pria pour elle. Jabir raconte qu’à partir de ce moment, le chameau fut toujours en tête de tous les autres. Mohammed demanda plus tard à Jabir : « Alors, comment trouves-tu ton chameau? » Jabir répondit : « Il va bien; ta bénédiction l’a touché! ». Mohammed lui acheta son chameau pour une pièce d’or, à la condition que Jabir continue de le monter jusqu’au retour en ville. Jabir raconte qu’une fois à Médine, il amena le chameau à Mohammed, le lendemain matin. Mohammed lui donna une pièce d’or, et lui dit qu’il pouvait garder son chameau.[11]
Il n’est donc guère étonnant que tous ceux qui ont été témoins de ces grands miracles aient eu la certitude que Mohammed était un véridique.
Footnotes:
[1]Sahih Al-Boukhari.
[2]Plus de dix compagnons du Prophète ont rapporté avoir entendu la souche d’arbre pleurer. Voir: ‘Azhar al-Mutanathira fi al-Ahadith al-Mutawatira’ par al-Suyuti p. 267, ‘Nadhm al-Mutanathira min al-Hadith al-Mutawatir,’ par al-Kattani p. 209 et ‘Shamail’ d’Ibn Kathir p. 239.
[3]Sahih Al-Boukhari.
[4]Plus de dix compagnons du Prophète ont rapporté avoir vu l’eau jaillir de ses doigts. Voir ‘Nadhm al-Mutanathira min al-Hadith al-Mutawatir,’ par al-Kattani p. 212, ‘al-Shifa’ par Qadhi Iyyad, vol 1, p. 405, et ‘al-’Ilaam’ par al-Qurtubi, p. 352.
[5]Sahih Al-Boukhari. Voir ‘Nadhm al-Mutanathira min al-Hadith al-Mutawatir,’ par al-Kattani p. 213 and ‘al-Shifa’ par Qadhi Iyyad, vol 1, p. 419.
[6]Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim
[7]Mousnad of Imam Ahmad, et Sharh’ al-Sunnah
[8]Sahih Mouslim
[9]Sahih Mouslim
[10]Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim
[11]Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim
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