Le darwinisme versus la pieuvre: un dilemme évolutionniste
Description: La présence de structures complexes similaires chez des créatures non apparentées soulève un important dilemme chez les évolutionnistes.
- par Eric Metaxas (christianheadlines.com)
- Publié le 27 Feb 2017
- Dernière mise à jour le 27 Feb 2017
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Quelle est la différence entre la théorie de l’évolution et une pieuvre? L’une est une reine de l’évasion qui change constamment de couleur et qui réussit régulièrement à se tirer d’embarras, tandis que l’autre est un invertébré aquatique.
Mais plus sérieusement, l’un des plus grands problèmes pour les néo-darwinistes est l’origine des structures complexes, qui apparaissent de façon soudaine dans la nature ou dans la chronique de fossiles. Mon ami, le docteur Stephen Meyer, détaille ce sujet dans son ouvrage intitulé « Darwin’s Doubt ». Il fait remarquer que dans la prétendue « explosion cambrienne », la majorité des embranchements animaux, sur terre, sont apparus de manière soudaine, sans ascendance – comme s’ils avaient été catapultés sur la scène, venus de nulle part.
Mais pour les biologistes évolutionnistes qui adhèrent au naturalisme strict, les animaux vivants posent un problème encore plus grand; on parle ici de problèmes tels le vol propulsé, l’œil photographique et les cerveaux ultra-développés qui défient la simplification. C’est-à-dire qu’ils sont si complexes que nous ne pouvons tenter de les simplifier sans les détruire. Et pourtant, des scientifiques affirment sans broncher que plusieurs de ces structures sont apparues d’elles-mêmes non pas une seule fois, mais à plusieurs reprises! Et c’est ici que la pieuvre entre en scène.
Une étude publiée dans le journal « Nature » décrit comment des chercheurs, en faisant la séquence du génome de la pieuvre, ont découvert une chose étonnante. Comparé à celui d’autres invertébrés, l’ADN de la pieuvre est non apparenté, i.e. qu’il ne ressemble en rien au code génétique de ceux qu’ils croyaient être des animaux similaires, tels la palourde et l’escargot de mer.
Maintenant, les pieuvres ne proviennent pas d’une autre planète, mais elles semblent, au sens figuré, provenir d’un autre monde. Elles peuvent changer de couleur et de texture, elles projettent de l’encre pour aveugler leurs prédateurs et elles sont étonnamment intelligentes. Elles sont capables de dévisser des couvercles de bocaux et comprimer suffisamment leur corps souple pour s’insérer dans les plus petites ouvertures. Un naturaliste du dix-neuvième siècle a parlé d’une pieuvre qui sortait de son bassin et rampait à travers une pièce pour rejoindre un deuxième bassin, dans lequel se trouvaient des poissons dont elle se régalait, avant de retourner dans son bassin!
La clef de cette mystérieuse intelligence chez la pieuvre est son système nerveux, son cerveau et ses yeux soi-disant « étrangers ». Mais ces caractéristiques ne sont pas du tout « étrangères » au règne animal. En fait, elles sont plutôt communes chez les vertébrés. Le génome de la pieuvre et le nôtre partagent des similitudes, parmi lesquelles le développement de cerveaux puissants et de « yeux photographiques » avec une cornée, une lentille et une rétine.
Maintenant, voici le problème pour la théorie de l’évolution : selon les néo-darwinistes, nous ne sommes pas apparentés à la pieuvre – du moins, à aucun moment au cours des dernières centaines de millions d’années. Ce qui signifie que tous ces gènes, structures complexes et capacités étonnantes sont apparus à deux reprises.
Les chercheurs qui ont établi la séquence du génome de la pieuvre parlent d’un « exemple frappant d’évolution convergente », ou la prétendue tendance, chez des créatures non apparentées, à développer des traits identiques en réponse à certaines pressions environnementales. N’est-ce pas là une façon un peu sophistiquée d’avouer qu’un miracle s’est produit à deux reprises?
Mais la pieuvre n’est pas le seul miracle du genre. On trouve cette « évolution convergente » partout dans la nature, de l’apparition du vol propulsé à trois reprises au fait que chaque continent possède sa propre version du fourmilier. Pensez-y : comme une des pages couvertures du « Science Today » l’affirme innocemment, l’évolution convergente est la « nature qui découvre le même design encore et encore »!
Mais comme le soutient Luskin, il y a une meilleure explication à la présence d’un cerveau de mammifère et d’yeux humains chez la pieuvre : cette explication est un design commun provenant d’un Ingénieur hautement intelligent. Et comme tout bon ingénieur, Celui-là a tout simplement réutilisé certains de Ses meilleurs designs.
Cette explication ne satisfera sans doute pas les naturalistes darwiniens. Et ils continueront sans doute d’évoquer l’évolution convergente lorsque confrontés à d’impossibles coïncidences de la nature, alors qu’il serait bien plus rationnel d’accepter l’explication la plus simple.
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