L’extraordinaire Coran (partie 1 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 1 : l’expérience d’un marin dans la marine marchande avec le Coran et le miracle des versets qui parlent du miel et des choses « plus petites qu’un atome ».
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 15 Jun 2015
- Dernière mise à jour le 27 Jul 2015
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Introduction
Une chose qui étonne souvent les non-musulmans qui étudient le Coran est que ce livre est assez différent de ce à quoi ils s’attendaient. Ils s’attendaient, la plupart du temps, à découvrir un vieux livre issu du désert de l’Arabie, il y a quatorze siècles, et ce qu’ils découvrent ne ressemble en rien à cela. Aussi, comme il s’agit d’un livre provenant d’une région désertique, ils s’imaginent qu’il parle nécessairement du désert. Eh bien, le Coran parle effectivement du désert, surtout de manière métaphorique, mais il parle aussi, entre autres, des océans – et de ce que l’homme ressent lorsqu’il est pris dans une tempête en haute mer.
La marine marchande
Il y a de cela quelques années, nous avons entendu parler, ici, à Toronto, d’un homme qui gagnait sa vie dans la marine marchande. Un jour, un musulman lui prêta une traduction du Coran. L’homme ne connaissait rien à l’histoire de l’islam, mais était intéressé à lire le Coran. Lorsqu’il le rendit au musulman, après l’avoir lu, il lui demanda : « Ce Mohammed était-il un marin? ». Il posa la question, car il était impressionné de l’exactitude avec laquelle le Coran décrit une tempête en haute mer. Quand le musulman lui répondit : « Non. En fait, Mohammed vivait dans le désert », cela lui suffit comme réponse et il embrassa l’islam sur-le-champ.
S’il fut aussi impressionné par la description du Coran, c’est parce qu’il avait lui-même fait l’expérience des tempêtes en haute mer et qu’il savait, donc, que quiconque avait rédigé cette description avait sans aucun doute déjà vécu une telle tempête. La description qui dit :
« Des vagues la recouvrent, vagues au-dessus desquelles s’élèvent d’autres vagues, au-dessus desquelles se trouvent d’épais nuages. » (Coran 24:40)
… ne correspond pas à ce qu’une personne imaginant une tempête en haute mer aurait écrit, mais plutôt à ce qu’une personne ayant vécu une telle tempête aurait écrit. C’est là un des nombreux exemples démontrant que le Coran n’est pas un livre lié à une période ni à un endroit précis. Aussi, les informations à caractère scientifique qu’il contient ne semblent certainement pas provenir du désert, il y a de cela quatorze siècles.
La chose la plus minuscule
Des siècles avant la venue du prophète Mohammed, il existait une théorie bien connue de l’atomisme, avancée par le philosophe grec Démocrite. Lui et ses successeurs croyaient que la matière était faite de particules minuscules, indestructibles et indivisibles appelées atomes. Les Arabes croyaient la même chose. En fait, le mot arabe dharrah faisait référence à la plus petite particule connue de l’homme. De nos jours, la science nous apprend que cette plus petite particule de la matière (i.e. l’atome, qui possède les mêmes propriétés que ses éléments) peut être divisée. Il s’agit d’une idée relativement nouvelle, qui date du 20e siècle. Et pourtant, il est intéressant d’apprendre que cette information se trouvait déjà dans le Coran, qui dit :
« Et rien ne Lui échappe, dans les cieux comme sur la terre, [cette chose] fut-elle du poids d’un atome, ou d’un poids plus grand ou moindre. » (Coran, 34:3)
Il ne fait aucun doute que ce verset a dû paraître étrange aux gens qui vivaient à l’époque de la révélation du Coran, même aux Arabes pour qui la dharrah était la plus petite chose qui pouvait exister. Voilà bien la preuve que le Coran n’est pas dépassé.
Le miel
Un autre exemple de choses que l’on peut s’attendre à trouver dans un « vieux livre » qui parle de santé et de médecine sont des remèdes complètement dépassés. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a donné plusieurs conseils de santé et d’hygiène, que l’on retrouve dans les livres de hadiths (tradition prophétique). Ces conseils sont toujours d’actualité et leur bien-fondé a été démontré par la médecine moderne.
Le Coran est une révélation divine et les hadiths sont divinement inspirés. Le Coran et certains hadiths font mention de certains remèdes. Contrairement aux écrits médicaux d’aujourd’hui, il n’y a pas d’informations médicales dépassées dans le Coran et les hadiths. Le Coran mentionne, entre autres, que le miel est un remède pour les gens. Et personne, de nos jours, ne penserait à réfuter cette vérité.
L’extraordinaire Coran (partie 2 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 2: la raison pour laquelle le Coran ne peut avoir été rédigé par le prophète Mohammed et le défi proposé par le Coran lui-même.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 15 Jun 2015
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Le prophète Mohammed et le Coran
Si l’on présume que le Coran est issu de l’esprit d’une personne, on doit nécessairement s’attendre à ce qu’il soit le reflet de ce qui se passait dans l’esprit de cette personne au moment où elle l’a « rédigé ». En fait, il existe divers livres et encyclopédies qui prétendent que le Coran est le produit d’hallucinations qu’aurait eues Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Si cela était vrai – i.e. si ce livre était vraiment issu de l’imagination d’une personne souffrant de problèmes psychologiques – il va sans dire que des signes de ce trouble mental apparaîtraient de manière évidente dans tout le Coran. Le Coran recèle-t-il des signes de tels troubles? Pour répondre à cette question, il faut d’abord identifier ce qui était susceptible d’être présent, dans son esprit, à l’époque, puis trouver, dans le Coran, des signes de ces pensées et de ces réflexions.
Il est bien connu que le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a eu une vie très difficile. Toutes ses filles moururent avant lui, à l’exception d’une seule. Et sa première épouse, avec laquelle il fut marié de nombreuses années et qui était très chère à son cœur, mourut avant lui, à une période très critique de sa vie. Lorsque la révélation était descendue sur lui, la toute première fois, il avait couru chez lui, terrifié, pour se réfugier auprès d’elle. De nos jours encore, vous aurez du mal à trouver un Arabe qui vous dira « j’étais si terrifié que j’ai couru me réfugier auprès de ma femme ». Cela ne fait pas partie de leur culture. Et pourtant, Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) se sentait suffisamment à l’aise, avec son épouse, pour chercher réconfort auprès d’elle. Cela en dit beaucoup sur la qualité de cette femme.
Ces exemples de moments difficiles qu’il a dû traverser et qu’il avait certainement à l’esprit suffisent à donner une idée des choses qui le troublaient dans son quotidien.
Et pourtant, le Coran ne fait mention d’aucun de ces événements de sa vie – ni de la mort de ses enfants (incluant quelques garçons en bas âge), ni de celle de son épouse bien-aimée. Ces sujets l’ont pourtant fait souffrir, lui ont causé du tracas et du chagrin, sans aucun doute. Si le Coran était le produit de ses réflexions personnelles, ces sujets, de même que d’autres événements de sa vie personnelle, apparaîtraient inévitablement dans certains versets.
Une approche scientifique du Coran
Si une approche scientifique du Coran est possible, c’est parce que le Coran offre quelque chose que n’offre aucune autre écriture religieuse, en particulier, ou autre religion, en général. Il offre les preuves qu’exigent les scientifiques. De nos jours, des gens de tous les domaines ont des idées et émettent des théories sur la façon dont fonctionne l’univers. Pourtant, la communauté scientifique ne leur prête aucune attention, car depuis un siècle, elle exige un test de réfutabilité pour toute nouvelle théorie. Elle dit : « Si vous avez une théorie, elle ne nous intéresse pas à moins qu’elle ne soit accompagnée d’un moyen, pour nous, de déterminer si elle est fondée ou non. »
C’est grâce à un tel test que la communauté scientifique a écouté Einstein. Il vint à elle avec une nouvelle théorie et dit : « Je crois que l’univers fonctionne de telle manière et voici trois façons de tester ma théorie. » La communauté scientifique soumis sa théorie aux tests en question et, au cours des six années suivantes, elle passa les trois tests. Cela démontre qu’il méritait d’être écouté, car il leur avait dit que telle était son idée et que s’ils souhaitaient tester son fondement, ils pouvaient faire ceci ou cela.
Le Coran nous offre exactement cela: des tests de réfutabilité. Certains ont déjà été mis à l’épreuve et d’autres sont encore à vérifier. Ce que dit le Coran, au fond, c’est que si vous croyez qu’il ne s’agit pas de la vérité révélée par Dieu, alors vous pouvez faire ceci ou cela pour tenter de démontrer que c’est le cas. Et pourtant, en plus de 1400 ans, personne n’a été en mesure de démontrer que le Coran serait une invention de l’homme.
Test de réfutabilité
Je vous suggère, la prochaine fois que quelqu’un remettra en cause le caractère véridique de l’islam, en prétendant détenir la vérité tout en vous accusant d’être dans l’obscurité, de lui demander ce qui suit : « Y a-t-il un test de réfutabilité dans ta religion ou ta philosophie? Y a-t-il quoi que ce soit qui démontrerait que tu as tort si j’arrivais à prouver qu’il existe? » Je peux vous assurer, dès maintenant, que personne ne vous répondra par l’affirmative. Car habituellement, ils s’imaginent qu’une fois qu’ils vous ont expliqué ce en quoi ils croient, ils n’ont plus à vous offrir l’occasion de démontrer qu’ils ont tort. Pourtant, c’est exactement ce que fait l’islam.
Un parfait exemple de la façon dont l’islam offre à l’homme la chance de vérifier son authenticité se trouve dans la 4e sourate du Coran. Et, honnêtement, je me souviens avoir été moi-même très étonné à ma première lecture de ce passage. Le Coran dit :
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)
Voilà le défi proposé à ceux qui ne croient pas. En gros, le Coran les invite à trouver des erreurs ou des contradictions dans ses pages. Sans compter le sérieux et la difficulté d’un tel défi, il n’est pas dans la nature humaine de présenter un défi de ce genre. Aucun étudiant, par exemple, ne remettrait un travail à son professeur en écrivant une note disant : « Ce travail est parfait et ne contient aucune erreur. Je vous mets au défi d’en trouver une! ». Personne ne fait ça. Et pourtant, c’est ce que le Coran suggère aux êtres humains.
L’extraordinaire Coran (partie 3 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 3 : deux exemples de faits scientifiques se trouvant dans le Coran.
- par Dr.Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 22 Jun 2015
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Demandez à ceux qui détiennent le savoir
Une autre caractéristique intéressante du Coran a trait aux suggestions qu’il fait au lecteur. Il informe le lecteur de divers phénomènes que l’on retrouve dans l’univers, puis lui suggère, s’il cherche à en savoir davantage ou s’il doute des informations qu’il a lues, d’aller demander à ceux qui détiennent le savoir. Il n’est pas banal de trouver un livre dont l’auteur, qui n’est pas, à priori, expert en géographie, en botanique, en biologie, etc, discute de ces sujets, puis suggère au lecteur, s’il a des doutes sur ce qu’il vient de lire, d’aller demander à ceux qui détiennent le savoir. À diverses époques, des musulmans ont suivi ce conseil et fait des découvertes surprenantes. Les travaux des scientifiques musulmans de siècles reculés sont parsemés de citations du Coran. Ces travaux mentionnent clairement que ces scientifiques cherchaient certaines choses en particulier, car ils les avaient lues dans le Coran et voulaient en vérifier la justesse.
Par exemple, le Coran parle de l’origine de l’homme et invite le lecteur à faire des recherches à ce sujet. Il guide le lecteur dans la direction où il doit chercher et lui dit qu’il trouvera là davantage d’information sur le sujet. C’est le genre de choses que trop de musulmans, de nos jours, ont tendance à ignorer – mais pas toujours, comme l’illustre l’exemple suivant.
Embryologie
Il y a de cela quelques années, un groupe d’hommes de Riyad, en Arabie, colligea tous les versets du Coran qui avaient trait à l’embryologie et se dirent : « Voici ce que dit le Coran à ce sujet. Vérifions la justesse de ces descriptions en les soumettant à des scientifiques chevronnés. » Ils choisirent un non-musulman, un professeur d’embryologie de l’Université de Toronto. Il s’appelle Keith Moore et il est l’auteur de divers manuels d’embryologie, en plus d’être considéré comme un expert mondial en la matière. Ils l’invitèrent à Riyad, lui soumirent les versets en question et lui demandèrent ce qu’il en pensait.
Durant son séjour à Riyad, ils lui apportèrent toute l’aide dont il avait besoin au niveau de la traduction, entre autres. Et il fut si étonné de ce qu’il découvrit qu’il apporta même certaines corrections à ses manuels. Dans la seconde édition de l’un d’eux, intitulé Before We Are Born (avant que nous ne naissions), dans la section portant sur l’histoire de l’embryologie, il inclut de la documentation supplémentaire relative au Coran, qu’il juge en avance sur son temps, en soulignant que ceux qui croient au Coran connaissent nécessairement des choses que les autres ne connaissent pas.
J’ai eu le plaisir d’interviewer le docteur Keith Moore pour une émission de télévision. Nous discutâmes longuement du sujet et illustrâmes le tout de diverses diapositives. Il souligna que certaines des choses que le Coran mentionnait au sujet de la croissance de l’embryon n’avaient été découvertes que trente ans auparavant. Il parla d’un verset en particulier, 40:67, qui compare l’embryon à une ‘alaqah, terme arabe signifiant à la fois sangsue, chose suspendue et caillot de sang. Il dit : « Je n’avais jamais pensé à cette comparaison auparavant » et chercha une photo de sangsue. Lorsqu’il découvrit qu’elle ressemblait en tous points à un embryon humain (au premier stade), il décida d’inclure les deux photos dans ses manuels.
Le docteur Keith Moore est un expert reconnu dans son domaine. Si le commun des mortels était venu affirmer que les versets du Coran portant sur l’embryologie sont justes, personne ne se serait senti obligé de le croire. Mais parce que les gens, en général, ont un certain respect pour les hommes de sciences, ils estiment que lorsque ceux-ci font des recherches sur un sujet et arrivent à certaines conclusions, celles-ci doivent raisonnablement être valides.
Réaction de certains sceptiques
Lorsque le docteur Moore présenta le résultat de ses recherches, à Toronto, cela créa certains remous au Canada. Des journaux allèrent jusqu’à mettre la nouvelle en une et certains titres ne peuvent que nous faire sourire. Par exemple, l’un des articles était intitulé : « ÉTONNANTE DÉCOUVERTE FAITE DANS UN ANCIEN LIVRE DE PRIÈRES! » Ce genre de titre nous fait réaliser que les gens qui écrivent, sur ce sujet, ne comprennent pas vraiment de quoi ils parlent. Un journaliste de l’un de ces journaux demanda d’ailleurs au docteur Moore : « Ne croyez-vous pas que les Arabes connaissaient peut-être ces choses, i.e. la description de l’embryon, son apparence et ses modifications physiques au fur et à mesure de sa croissance? Ce n’étaient pas des scientifiques, mais peut-être avaient-ils fait des dissections sur des humains? » Le professeur lui fit remarquer qu’il passait à côté d’un point très important : toutes les diapositives qui avaient été montrées, lors de l’émission, provenaient de photos prises à travers un microscope. Il ajouta : « Peu importe que des gens aient fait des dissections ou tenté de découvrir certains faits sur l’embryologie il y a de cela quatorze siècles; ils n’auraient rien pu voir de toute façon! »
Toutes les descriptions que fait le Coran de l’embryon ont trait au stade où celui-ci est trop petit pour être vu à l’œil nu (d’où la nécessité d’un microscope). Comme un tel instrument n’existait que depuis deux siècles au moment où le docteur Moore fut interrogé à ce sujet, celui-ci ironisa : « Peut-être qu’il y a quatorze siècles, quelqu’un possédant secrètement un microscope fit ces recherches, ne commettant aucune erreur, à aucun moment. Puis, il se débrouilla pour enseigner le tout à Mohammed et arriva à le convaincre d’ajouter ces informations dans le livre qu’il était en train d’écrire. Puis, il détruisit son instrument et garda pour lui son secret. Croyez-vous vraiment cela? Vous ne devriez y croire qu’avec de solides preuves à l’appui, car c’est une théorie franchement ridicule! » En fait, lorsqu’on lui demanda : « Comment expliquez-vous que ces informations se soient retrouvées dans le Coran? », il répondit : « Elles ne peuvent avoir été que divinement révélées. »
Géologie
Un collègue du professeur Moore, Marshall Johnson, est expert en géologie à l’Université de Toronto. Le fait que les informations relatives à l’embryon, contenues dans le Coran, soient aussi justes l’intéressa beaucoup; c’est pourquoi il demanda aux musulmans de colliger tous les versets du Coran traitant de sa spécialité. Encore une fois, les gens furent très surpris de la justesse des informations contenues dans le Coran. Nous ne pouvons, dans le cadre de cette série d’articles, étudier en détail tous les versets à caractère scientifique du Coran. Mais il suffit, pour les besoins de cette discussion, de souligner à quel point le Coran est parsemé d’affirmations claires, concises et justes sur une grande variété de sujets, tout en suggérant au lecteur de vérifier l’authenticité de ces affirmations. Et, tel qu’illustré par les exemples ci-dessus, dans les domaines de l’embryologie et de la géologie, le Coran est clairement authentique.
L’extraordinaire Coran (partie 4 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 4 : le fardeau de la preuve incombe à celui qui prétend que le Coran est une fabrication.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 22 Jun 2015
- Dernière mise à jour le 21 Jun 2015
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Vous ne saviez pas cela auparavant!
Il ne fait pas de doute qu’il y a, dans le Coran, un ton, une attitude que l’on ne retrouve dans aucun autre ouvrage. Il est intéressant de constater, par exemple, que lorsque le Coran fournit une information, il dit souvent, au lecteur : « Vous ne saviez pas cela auparavant ». En fait, je ne connais aucune autre écriture religieuse qui fait ce genre d’affirmation. Les autres écritures apportent, elles aussi, de nombreuses informations, mais la plupart du temps, elles citent les sources de ces informations.
Par exemple, quand la Bible parle d’histoire ancienne, elle dit que tel roi a vécu à tel endroit, que tel autre roi a participé à telle bataille, qu’un autre avait de nombreux fils, etc. Et elle stipule toujours que si vous souhaitez obtenir plus d’information sur tel sujet, vous devez alors lire le livre d’untel ou d’untel, car c’est de là qu’est tirée l’information. À l’opposé, le Coran fournit des informations au lecteur et souligne que cette information est nouvelle, qu’il ne la connaissait pas auparavant et qu’il peut toujours en vérifier l’authenticité. Il est intéressant de noter qu’un tel défi ne fut jamais relevé par les non-musulmans d’il y a quatorze siècles. Même les Mecquois, qui détestaient les musulmans et qui entendaient ces révélations prétendre apporter de nouvelles informations, ne s’aventurèrent jamais à déclarer, haut et fort : « Non, cela n’est pas nouveau. Nous savons d’où Mohammed tire ces informations. » Ils ne purent jamais remettre en question l’authenticité de ces informations, car elles étaient réellement nouvelles!
La preuve d’authenticité: une approche
Il faut dire, ici, que même si le Coran fournit des informations justes sur toute une panoplie de sujets, cette justesse dans l’information ne signifie pas forcément que le livre soit d’origine divine. En fait, la justesse des informations n’est qu’un des critères à évaluer pour affirmer qu’un écrit est de révélation divine. Par exemple, l’annuaire téléphonique fournit des informations justes, mais rien n’indique qu’il soit d’origine divine. Le problème réside dans le fait que l’on doive fournir des preuves relatives à la source des informations contenues dans le Coran. Et le fardeau de la preuve incombe au lecteur. Nul ne peut simplement nier le caractère authentique du Coran, sans aucune preuve à l’appui. S’il trouve réellement une erreur ou une contradiction, il est alors en droit de remettre en cause son authenticité. Et c’est exactement ce que le Coran encourage chaque lecteur à faire.
Un homme vint me voir après un discours que je prononçai en Afrique du Sud. Il était très mécontent de ce que j’avais dit et ajouta : « De retour chez moi, ce soir, je trouverai une erreur dans le Coran! » Je ne pus m’empêcher de lui dire : « Félicitations! C’est là la chose la plus intelligente que vous ayez dite. » Telle est l’approche qu’il faut adopter vis-à-vis de ceux qui remettent en question l’authenticité du Coran, car le Coran lui-même propose ce défi. Et, inévitablement, après avoir accepté le défi et découvert que c’était impossible, ils finissent par croire au Coran parce qu’ils sont incapables de prouver le contraire. Le Coran finit par gagner leur respect, car ils ont eux-mêmes été en mesure de vérifier son authenticité.
Un fait essentiel qu’on ne peut réitérer assez au sujet de l’authenticité du Coran est que même si une personne est incapable d’expliquer une chose, cela ne signifie pas qu’elle doive nécessairement accepter l’explication d’une autre personne. Toutefois, son refus d’autres explications fait retourner sur elle le fardeau de la preuve. Cette théorie générale s’applique à de nombreux concepts de la vie, mais s’applique parfaitement au défi proposé par le Coran, car elle crée une difficulté pour la personne qui dit : « je n’y crois pas ». Le refus de croire met une personne dans l’obligation d’expliquer ce refus, surtout si elle refuse les explications provenant d’autres personnes.
Cette familiarité avec l’information donnera à la personne un avantage certain lorsque de nouvelles découvertes seront faites ou que de l’information supplémentaire sera présentée. L’important est de composer avec les faits et de ne pas simplement les rejeter par désintérêt.
Épuiser les alternatives
Le caractère véridique du Coran se manifeste surtout dans l’assurance qui caractérise ce livre du début à la fin. Et cette assurance vient d’une approche différente : épuiser les alternatives. En substance, le Coran affirme : « Ce livre est une révélation divine; si vous n’y croyez pas, alors quoi? » Autrement dit, le lecteur est mis au défi d’apporter une autre explication à son existence. Voici un livre fait de papier et d’encre. D’où vient-il? Il affirme être une révélation divine; s’il ne l’est pas, quelle est sa source? Il est intéressant de remarquer que personne, jusqu’à maintenant, n’a avancé d’explication plausible. Toutes les alternatives ont été épuisées. Comme il a déjà été établi par des non-musulmans, ces alternatives sont en fait réduites à deux écoles de pensée incompatibles.
D’un côté, un important groupe de personnes qui ont étudié le Coran sur plusieurs siècles et qui disent : « Il y a une chose que nous savons avec certitude : c’est que Mohammed croyait vraiment être un prophète. Mais il était fou! » Ils sont convaincus que Mohammed a été dupe. D’un autre côté, un autre groupe qui affirme : « Nous savons avec certitude que ce Mohammed était un menteur! » Ironiquement, ces deux groupes ne semblent même pas se rendre compte à quel point ils se contredisent.
En fait, plusieurs ouvrages rédigés sur l’islam avancent ces deux théories. Ils commencent par dire que Mohammed était fou et finissent en affirmant qu’il était menteur. Ils ne semblent jamais réaliser qu’il ne pouvait être les deux à la fois! Car s’il était réellement fou et qu’il croyait vraiment être prophète, il ne pouvait s’asseoir, le soir, pour planifier les prochains mensonges qu’il allait raconter aux gens afin qu’ils croient en sa mission prophétique. On ne peut être à la fois fou et suffisamment intelligent pour duper autant de gens.
L’extraordinaire Coran (partie 5 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 5 : le prophète Mohammed n’était ni menteur ni fou.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 29 Jun 2015
- Dernière mise à jour le 29 Jun 2015
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Le raisonnement du détracteur
Une bonne partie du Coran fut révélée pour apporter des réponses à des questions. Par exemple, quelqu’un venait poser une question à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) et une révélation descendait pour répondre à cette question. Si un homme est fou et qu’il croit qu’un ange lui chuchote des mots à l’oreille, quand quelqu’un lui pose une question, il croit, évidemment, que l’ange lui apportera la réponse. Il ne demande pas à la personne qui l’interroge d’attendre quelques minutes, pendant lesquelles il court voir ses amis pour leur demander « quelqu’un connaît la réponse? ». Ce type de comportement est caractéristique de celui qui ne croit pas lui-même être prophète. Ce que les non-musulmans refusent d’accepter est qu’un homme ne peut être à la fois dupe et menteur. Il peut être l’un ou l’autre, mais pas les deux à la fois. Ce sont là deux traits de personnalité totalement incompatibles.
Le scénario suivant est typique du genre de cercle vicieux dans lequel certains non-musulmans sont constamment pris au piège. Si vous demandez à l’un d’eux : « Quelle est l’origine du Coran? », il vous répond qu’il est issu de l’esprit d’un homme fou. Vous lui demandez alors : « S’il est issu de son esprit, où a-t-il pris l’information que contient le Coran? Car ce livre mentionne de nombreuses choses qui n’étaient pas du tout familières aux Arabes de l’époque. » Alors, pour expliquer ce que vous venez de lui dire, il modifie sa position et dit : « Eh bien, peut-être n’était-il pas fou, après tout. Des voyageurs étrangers ont très bien pu lui fournir ces informations. Alors il se les a appropriées et a fait croire aux gens qu’il était prophète. » C’est là que vous lui demandez : « S’il était menteur, d’où lui venait cette inébranlable confiance en lui? Pourquoi se comportait-il comme s’il avait la conviction d’être prophète? » Acculé au coin du mur, il sort la première réponse qui lui vient à l’esprit. Oubliant qu’il avait déjà épuisé cette possibilité, il dit : « Alors il n’était pas menteur. Il était vraiment fou et croyait fermement être prophète. » Et le cercle vicieux recommence…
Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a beaucoup d’information contenue dans le Coran, dont la source ne peut être attribuée à nul autre que Dieu. Par exemple, qui a bien pu apprendre tous ces détails sur l’embryologie à Mohammed? Quand les gens refusent d’attribuer une origine divine à ce genre d’information, ils se tournent toujours vers l’hypothèse voulant que quelqu’un aurait informé Mohammed de ces détails et il les aurait utilisés pour duper les gens.
Mais on peut aisément démontrer la fausseté de cette théorie avec cette simple question : « Si Mohammed était menteur, d’où lui venait cette confiance en lui-même? Comment pouvait-il dire leurs quatre vérités à certaines personnes alors que nul autre que lui n’avait osé auparavant? » Une telle assurance ne peut venir que de la certitude d’être l’envoyé de Dieu.
Une révélation – Abou Lahab
Le prophète Mohammed avait un oncle du nom d’Abou Lahab. Cet homme détestait tant l’islam qu’il avait pour habitude de suivre Mohammed partout où il allait pour tenter de le discréditer en public. S’il voyait Mohammed discuter avec un étranger, il attendait qu’ils terminent leur conversation et partent chacun de leur côté, puis rattrapait l’étranger et lui demandait : « Que t’a-t-il dit? S’il t’a dit « noir », sache que c’est « blanc ». S’il t’a dit « matin », sache que c’est « soir ». Il s’appliquait à dire exactement le contraire de ce que disait Mohammed et les musulmans. Puis, environ dix ans avant que ne meure Abou Lahab, une courte sourate du Coran (al-Masad, 111) fut révélée à son sujet. Elle disait clairement qu’il irait en Enfer, ce qui laissait entendre qu’il ne deviendrait jamais musulman et qu’il serait donc condamné éternellement. Durant les dix années qui suivirent, Abou Lahab aurait très bien pu dire, à qui voulait l’entendre : « J’ai entendu dire qu’il avait été révélé à Mohammed que je ne changerais jamais, que je ne deviendrais jamais musulman et que j’entrerais en Enfer. Eh bien, je veux devenir musulman, maintenant. Qu’en pensez-vous? Que pensez-vous de votre révélation divine, maintenant? » Mais jamais il ne dit rien de la sorte. Et pourtant, c’est exactement le genre de comportement auquel on se serait attendu de lui, qui cherchait sans arrêt à contredire l’islam.
Cette sourate était presque une invitation à la défiance, pour Abou Lahab. Et pourtant, il ne dit jamais mot à son sujet, du moins pas publiquement. Dix ans! Et durant toutes ces années, il n’embrassa jamais l’islam et ne démontra pas la moindre sympathie pour sa cause.
Comment Mohammed aurait-il pu savoir avec une aussi grande certitude que l’attitude d’Abou Lahab serait conforme à la révélation coranique s’il n’avait pas été le véritable messager de Dieu? Comment aurait-il pu avoir une assurance telle qu’il donna pas moins de 10 ans à son oncle pour discréditer, s’il avait pu, toute sa mission prophétique? La seule réponse est qu’il était le messager de Dieu.
La fuite
Un autre exemple de la confiance que Mohammed avait en sa propre mission prophétique et dans la protection divine dont il jouissait est lorsqu’il quitta la Mecque et alla se réfugier dans une grotte, en compagnie d’Abou Bakr, durant leur migration à Médine. Tandis qu’ils étaient cachés dans la grotte, ils virent, au loin, les gens qui les cherchaient pour les tuer. Si Mohammed avait été menteur ou s’il avait cherché, tout ce temps, à duper les gens, on se serait attendu à ce qu’il dise, en ces circonstances, quelque chose comme : « Hé, Abou Bakr, vois si tu peux trouver une autre sortie dans cette grotte » ou « Accroupis-toi dans ce coin et reste tranquille! ». Mais ce qu’il dit à Abou Bakr, en réalité, illustre totalement sa confiance inébranlable en Dieu. Il lui dit : « Ne crains rien, Dieu est avec nous. » Une telle prédisposition d’esprit n’est pas celle d’un menteur ni d’un hypocrite.
Comme on peut le constater, les détracteurs de l’islam tournent en rond pour tenter de trouver un moyen de discréditer cette religion et son prophète. Ils vous disent, d’un côté, que l’homme était menteur et, de l’autre, qu’il était fou. Ils refusent d’admettre que les deux ne peuvent cohabiter chez une même personne, car ils ont besoin des deux théories pour tenter de réfuter le contenu du Coran.
L’extraordinaire Coran (partie 6 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 6: Réponse à ceux qui croient que le Coran pourrait provenir du diable ou d’un esprit souffrant de mythomanie.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 29 Jun 2015
- Dernière mise à jour le 28 Jun 2015
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Une rencontre avec un pasteur
Il y sept ans, un pasteur vint me voir chez moi. Dans la pièce où nous étions assis, il y avait un Coran sur une table, recto vers le bas, de sorte que le pasteur ne pouvait deviner de quel livre il s’agissait. Au cours de la discussion, je pointai le Coran du doigt et dis : « J’ai confiance en ce livre ». Regardant en direction du Coran, sans savoir qu’il s’agissait de ce livre, il dit : « Eh bien, je peux vous dire tout de suite que si ce livre n’est pas la Bible, il a été écrit par un homme! ». Je répondis : « Laissez-moi vous parler un peu du contenu de ce livre. » Et, en trois ou quatre minutes, je lui parlai de certaines des choses contenues dans le Coran. Après ces quelques minutes, il changea complètement d’avis et me dit : « Vous avez raison. Ce n’est pas un homme qui a écrit ce livre; c’est le diable! » Posséder un tel état d’esprit est vraiment malheureux, pour toutes sortes de raisons. D’abord, c’est trop facile et sans mérite. Ensuite, c’est tout simplement une façon immature et malhonnête de se sortir d’une situation inconfortable.
Il y a une histoire bien connue, dans la Bible, relatant que des juifs furent témoins du miracle de Jésus (que la paix soit sur lui), lorsqu’il ramena un mort à la vie. L’homme était mort depuis quatre jours et, lorsque Jésus arriva près de lui, il lui dit simplement « Lève-toi! » et l’homme se leva et marcha. Témoins de la scène, certains juifs, incrédules, s’exclamèrent : « C’est le diable! C’est le diable qui l’a aidé ! ». Cette histoire est régulièrement racontée, dans les églises, et tire souvent des larmes aux fidèles, qui disent : « Oh, si j’avais été présent, je n’aurais pas été aussi stupide que ces juifs! » Et pourtant, ironiquement, ces gens font exactement comme ces juifs lorsque vous leur parlez du Coran et qu’ils affirment que c’est le diable qui l’a écrit. Ils le font parce qu’ils sont totalement acculés au pied du mur et qu’ils ne trouvent aucune réponse sensée à émettre.
La source du Coran
Un autre exemple de gens qui recourent à des excuses ridicules est celle des Mecquois qui tentaient d’expliquer l’origine du message de Mohammed. Ils disaient : « C’est le diable qui chuchote ce Coran à Mohammed! » Mais, comme le Coran apporte souvent une réponse aux arguments des gens, ce fut le cas ici aussi. Un passage de la sourate al-Qalam dit :
« Peu s’en faut que les mécréants ne te transpercent avec leurs regards quand ils entendent le Rappel (le Coran). Ils disent : « Il est certes fou! », alors qu’il ne s’agit que d’un rappel adressé à toute la création. » (Coran 68:51-52)
Il y a plusieurs arguments, dans le Coran, qui contredisent l’affirmation selon laquelle le diable aurait chuchoté ce livre à Mohammed. Par exemple, dans la sourate 26, Dieu dit :
« Et ce ne sont point les diables qui ont fait descendre [cette révélation]. Cela ne leur convient pas, et ce n’est point en leur pouvoir. Ils sont totalement exclus des auditions sublimes. » (Coran 26:210-212)
Dans un autre passage du Coran, Dieu nous enjoint ceci :
« Lorsque tu récites le Coran, cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le banni. Il n’a aucun pouvoir sur ceux qui croient et qui placent leur confiance en leur Seigneur. » (Coran 16:98)
Est-ce là la façon dont le diable écrirait un livre? Il dirait aux gens : « Avant de lire mon livre, demandez à Dieu de vous protéger contre moi »? Un homme pourrait écrire une telle chose; mais le diable? Plusieurs personnes semblent être incapables de tirer une conclusion sensée sur cette question. D’un côté, elles affirment que le diable ne pourrait dire cela aux gens et que même s’il voulait le faire, Dieu l’en empêcherait. Mais d’un autre côté, elles semblent croire que le diable est à peine plus faible que Dieu et qu’il peut probablement faire à peu près tout ce que Dieu fait. Et, par conséquent, lorsqu’elles lisent le Coran, même si elles sont étonnées par les informations qu’il contient, elles signent et persistent : « C’est le diable qui l’a écrit. »
Dieu soit loué, les musulmans n’ont pas une telle attitude. Bien que le diable possède certaines habiletés, elles sont à des années-lumière de celles de Dieu. Et nul ne peut prétendre être musulman s’il ne croit pas cela. Même les non-musulmans savent que le diable commet facilement des erreurs et s’il devait écrire un livre, il faudrait s’attendre à y trouver maintes contradictions. Quant au Coran, voici ce que Dieu en dit :
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)
Mythomanie
En plus des théories insensées que les détracteurs de l’islam avancent pour tenter d’expliquer certains versets du Coran, il y a une autre attaque qu’ils se plaisent à utiliser et qui semble être une combinaison des théories voulant que Mohammed ait été à la fois fou et menteur. Ils suggèrent que Mohammed était fou et que cette folie le poussait à mentir et à duper les gens. En psychologie, on appelle cela la mythomanie, ce qui signifie que la personne qui ment à répétition finit par croire ses propres mensonges. Mais le problème, ici, est que la personne qui souffre de mythomanie est incapable de composer avec des faits et que le Coran tout entier repose sur des faits. Tout ce qu’il contient peut être étudié, vérifié et avéré. Comme les faits (et donc la vérité) représentent un réel problème pour le mythomane, quand un psychologue tente de le traiter, il le confronte constamment à des faits.
Par exemple, si un mythomane répète qu’il est le roi d’Angleterre, le psychologue ne lui dira pas : « Non, c’est faux, tu es fou! ». Il le confronte avec des faits en lui disant, par exemple : « D’accord, tu es le roi d’Angleterre. Dis-moi, où est la reine, aujourd’hui? Et où est ton premier ministre? Et où sont tes gardes du corps? » Puis, quand l’homme éprouve de la difficulté à répondre à ces questions, il tente de trouver des excuses du genre « Oh, la reine… euh… elle est allée chez sa mère et le premier ministre est mort. » Et, à la longue, il finit par guérir de sa mythomanie parce qu’il est incapable de composer avec des faits. Si le psychologue le met face à suffisamment de faits, il finit par reconnaître la réalité et par dire : « Eh bien, je crois qu’après tout, je ne suis pas le roi d’Angleterre. »
Le Coran s’adresse au lecteur un peu à la manière du psychologue qui traite le mythomane. Un verset du Coran dit :
« Ô gens! Une exhortation vous est venue de la part de votre Seigneur, une guérison pour ce qui se trouve dans les cœurs, un guide et une miséricorde pour les croyants. » (Coran 10:57)
À première vue, ce verset paraît plutôt vague, mais sa signification devient claire lorsqu’elle est considérée à la lumière de l’exemple mentionné plus haut. En gros, une personne peut être guérie de ses illusions en lisant le Coran, car celui-ci agit comme une thérapie. Le Coran guérit les gens qui se racontent des histoires en les confrontant à des faits. Il les force à s’arrêter aux choses importantes et leur fait comprendre que les faits présentés aux hommes, par Dieu, ne peuvent être expliqués par des théories insignifiantes et par de piètres excuses.
L’extraordinaire Coran (partie 7 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 7 : L’opinion de l’Église catholique sur le Coran et les tests de réfutabilité s’appliquent tant au passé qu’au présent.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 06 Jul 2015
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La nouvelle encyclopédie catholique
C’est ce genre de choses – confronter les gens à des faits – qui a attiré l’attention de plusieurs non-musulmans sur le Coran. En fait, il existe une référence intéressante, sur ce sujet, dans la Nouvelle encyclopédie catholique. Dans un article classé dans la catégorie « Coran », l’Église catholique dit :
« Au fil des siècles, plusieurs théories ont été avancées quant à l’origine du Coran… De nos jours, aucun homme sensé ne peut accepter l’une de ces théories. »
Alors voici l’Église catholique qui rejette en bloc ces tentatives futiles visant à expliquer l’origine du Coran.
En réalité, le Coran est un problème pour l’Église catholique. Il affirme être une révélation, alors certains membres de l’Église décident de l’étudier. Ils aimeraient, sûrement, trouver quelque chose qui prouverait qu’il n’est pas une révélation, mais ils ne trouvent rien. Mais, au moins, ils sont raisonnablement honnêtes dans leurs recherches et ils n’acceptent pas, les yeux fermés, la première interprétation qu’on leur suggère. L’Église affirme, donc, que sur une période de quatorze siècles, on ne lui a pas soumis au moins une explication raisonnable. Elle admet que le Coran n’est pas un sujet facile à écarter. D’autres personnes sont beaucoup moins honnêtes et attribuent au Coran toutes sortes d’origines, sans prendre le temps de vérifier la crédibilité de telles affirmations.
Une telle affirmation de l’Église est embêtante pour le chrétien moyen. Même s’il a sa propre idée sur l’origine du Coran, en tant que membre isolé de l’Église, il n’a aucun poids pour la faire admettre à un plus haut niveau. De toute façon, une telle action irait à l’encontre de l’obéissance, de l’allégeance et de la loyauté qu’il doit à l’Église. Il doit accepter ce que dit l’Église sans jamais le remettre en question. Alors si l’Église dit : « Ne portez pas attention à ces théories non-confirmées au sujet du Coran », que dire, alors, du point de vue islamique? Si même des non-musulmans admettent qu’il y a quelque chose, dans le Coran, qui doit être reconnu, alors pourquoi le chrétien moyen est-il aussi entêté, hostile et sur la défensive lorsque les musulmans disent exactement la même chose? Il y a là matière à réfléchir pour ceux qui sont dotés de raison!
Témoignage d’un intellectuel
Récemment, un des grands intellectuels de l’Église catholique – un dénommé Hans – étudia le Coran et donna son opinion sur ce qu’il avait lu. Cet homme est très respecté au sein de l’Église et, après avoir étudié le Coran attentivement, il fit part de ses découvertes et conclut : « Dieu a parlé à l’homme à travers la personne de Mohammed. »
Telle est la conclusion à laquelle est arrivé ce non-musulman, intellectuel hautement respecté de l’Église catholique.
Je ne crois pas que le Pape soit d’accord avec lui, mais l’opinion d’une personne de son calibre doit tout de même avoir un certain poids. Nous devons l’applaudir pour avoir eu le courage de reconnaître que le sujet du Coran ne pouvait être écarté du revers de la main et que ce livre contient, en fait, la parole de Dieu.
Tel que mentionné précédemment, toutes les alternatives ont été épuisées; alors les chances de trouver une autre explication sensée à l’origine du Coran sont pratiquement inexistantes.
Le fardeau de la preuve incombe aux détracteurs
Si le Coran n’est pas une révélation, il est alors une supercherie. Et s’il est une supercherie, on doit se demander quelle est son origine et de quelle façon il cherche à nous tromper. Les vraies réponses à ces questions mettent en lumière l’authenticité du Coran et réduisent au silence les prétentions arrogantes de ses détracteurs.
Si des gens persistent à dire que le Coran est une supercherie, ils doivent apporter des preuves pour appuyer leur théorie. Le fardeau de la preuve leur incombe! Nul n’est censé avancer une théorie sans l’appuyer par des faits vérifiables. Alors je leur dis : « Montrez-moi un exemple de tromperie, dans le Coran. Et si vous ne pouvez rien me montrer, alors cessez de dire qu’il s’agit d’une supercherie! »
L’origine de l’univers et de la vie
Une caractéristique intéressante du Coran est qu’il traite de phénomènes liés non seulement au passé, mais aussi aux temps modernes. Le Coran n’est pas un « problème » du passé; c’est un problème de nos jours encore – un problème pour ses détracteurs, je veux dire. Car chaque jour, chaque semaine, chaque année nous démontre davantage à quel point le Coran est une force à affronter – que son authenticité ne peut plus être remise en question. Par exemple, un des versets du Coran dit :
« Ceux qui ne croient pas ne savent-ils pas que les cieux et la terre ne formaient, à l’origine, qu’une masse compacte? Puis, Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? » (Coran 21:30)
Ironiquement, cette information a valu un prix Nobel, en 1973, à deux non-musulmans.
Le Coran révèle l’origine de l’univers – la façon dont il fut d’abord une masse compacte – et l’humanité continue, jusqu’à maintenant, de vérifier cette information. Par ailleurs, le fait que toute vie est issue de l’eau n’est pas une information qui aurait convaincu beaucoup de gens il y a quatorze siècles, surtout pas au milieu du désert. La preuve à l’appui de cette information ne fut vraiment à la portée de l’homme qu’après l’invention du microscope. C’est là qu’on découvrit que le cytoplasme, la substance de base de la cellule, est composé d’eau à 80%.
Pour revenir sur le test de réfutabilité
Sur les tests de réfutabilité mentionnés précédemment, il est intéressant de souligner qu’ils s’appliquent, eux aussi, tant au passé qu’au présent. Certains furent utilisés pour illustrer la toute-puissance et l’omniscience de Dieu, tandis que d’autres constituent toujours des défis jusqu’à nos jours. Un exemple de cela est l’histoire d’Abou Lahab, que nous avons déjà racontée. Elle illustre parfaitement que Dieu, qui connaît l’avenir, savait qu’Abou Lahab ne changerait jamais jusqu’à sa mort et c’est pourquoi Il l’avait déjà condamné à l’Enfer. Cette sourate était également une leçon de sagesse divine et une mise en garde pour ceux qui étaient de la même trempe qu’Abou Lahab.
Les gens du Livre
Un exemple intéressant de test de réfutabilité s’appliquant au présent est le verset du Coran qui mentionne les relations entre les musulmans et les juifs. Le verset prend soin de ne pas s’en tenir uniquement aux relations entre les individus de chaque religion et donne une idée générale des relations entre les deux groupes. En gros, ce verset dit que les chrétiens traiteront toujours les musulmans de manière plus respectueuse que les juifs traitent les musulmans. Il est clair, lorsque nous observons les faits, sur le terrain, que la communauté juive, dans son ensemble (et sans tenir compte de particularités individuelles), a toujours démontré clairement son hostilité envers les musulmans. Par ailleurs, peu de gens semblent réaliser à quoi invite une telle déclaration du Coran. Il s’agit, encore une fois, d’un moyen facile, pour les juifs, de démontrer que le Coran est une supercherie, qu’il n’est pas d’origine divine. Tout ce qu’ils auraient à faire est de se rassembler pour en discuter et de commencer à traiter les musulmans un peu plus humainement durant quelques années, pour ensuite pouvoir dire : « Que dit votre livre saint sur ceux qui vous respectent le plus en ce monde? Ce sont les juifs ou les chrétiens? Voyez donc tout ce que nous avons fait pour vous! »
C’est tout ce qu’ils auraient à faire pour remettre en question l’authenticité du Coran et pourtant, ils ne l’ont pas fait en plus de 1400 ans. Mais le défi tient toujours!
L’extraordinaire Coran (partie 8 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 8 : une approche objective pour vérifier l’authenticité du Coran.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 06 Jul 2015
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Une approche mathématique
Tous les exemples donnés jusqu’à maintenant sur les différentes façons d’approcher le Coran sont de nature subjective. Il existe un autre angle, objectif celui-là, dont la base est mathématique.
Mathématiquement, le Coran peut être expliqué en utilisant des estimations et des prédictions. Par exemple, si une personne se retrouve devant deux choix (l’un étant le bon et l’autre, le mauvais), qu’elle ferme les yeux et qu’elle fait son choix, alors une fois sur deux, elle fera le bon choix.
Maintenant, si cette même personne se retrouve dans deux situations similaires (i.e. elle peut faire le bon ou le mauvais choix dans la première situation comme dans la deuxième situation) et qu’elle ferme les yeux et devine, elle fera le bon choix une fois sur quatre. En termes simples, elle peut faire le mauvais choix dans la première situation, puis faire le mauvais choix dans la deuxième situation; ou elle peut faire le mauvais choix dans la première situation, puis faire le bon choix dans la deuxième situation; ou elle peut faire le bon choix dans la première situation, puis faire le mauvais choix dans la deuxième situation; ou alors, elle peut faire le bon choix dans la première situation, puis le bon choix dans la deuxième situation.
Ainsi, la seule fois où elle pourra avoir totalement raison est dans le dernier scénario. Ses chances de deviner correctement ont diminué parce que le nombre de situations où elle doit deviner a augmenté. Et l’équation mathématique représentant un tel scénario est ½ x ½ (i.e. une fois sur deux pour la première situation multipliée par une fois sur deux pour la seconde situation).
Si l’on applique cet exemple aux situations du Coran, si l’on dresse une liste de tous les sujets sur lesquels le Coran donne une information juste, il apparaît évident qu’il est hautement improbable que ces informations aient été imaginées ou devinées aveuglément. Les sujets abordés dans le Coran sont nombreux et les chances sont nulles qu’une personne ait fait des estimations approximatives sur les informations liées à ces sujets et qu’elles se soient toutes avérées justes.
Voici trois exemples où le Coran fait des affirmations justes et vérifiables sur certains sujets.
L’abeille femelle
Dans la seizième sourate (an-Nahl, 16:68-69), le Coran mentionne que l’abeille femelle quitte sa ruche pour aller chercher de la nourriture. Une personne aurait pu simplement deviner, en voyant passer une abeille, que celle-ci était femelle. Elle aurait eu une chance sur deux d’avoir raison. Bien sûr, le Coran a raison à ce sujet, mais à l’époque de sa révélation, la plupart des gens croyaient le contraire. Savez-vous faire la différence entre une abeille mâle et une abeille femelle? Et bien sachez que seul un spécialiste peut faire cette distinction. Et il a été découvert, relativement récemment, que l’abeille mâle ne quitte jamais la ruche pour aller chercher de la nourriture. Dans la pièce de Shakespeare Henri IV, certains personnages parlent des abeilles et mentionnent que les abeilles sont des soldats et qu’elles ont un roi. C’est ce que les gens croyaient à l’époque de Shakespeare : que les abeilles que l’on voit butiner sont des abeilles mâles et que, lorsqu’elles retournent à la ruche, elles doivent rendre des comptes à un roi. Aujourd’hui, nous savons, bien sûr, que ce n’est pas le cas. Ces abeilles sont des femelles et leur supérieure est une reine. Il a fallu des études scientifiques modernes pour déterminer cela.
Ainsi, sur le sujet des abeilles, le Coran avait une chance sur deux de donner une information juste.
Le soleil
Le Coran parle également du soleil et de la façon dont il se déplace dans l’espace. Encore là, une personne pourrait faire des estimations à ce sujet. Deux options s’offrent à celui qui voudrait tenter de deviner les mouvements de cet astre : soit il se déplace à la manière d’une pierre, comme si on l’avait lancé dans l’espace, soit il se déplace de lui-même. Le Coran affirme que le soleil se déplace de lui-même sur sa propre orbite (sourate al-Anbiya (21), verset 33). Le Coran utilise un terme dérivé du mot sabaha pour décrire le mouvement du soleil dans l’espace. Pour donner une idée claire de la signification implicite liée à l’utilisation de ce verbe arabe, donnons l’exemple ci-dessous.
Si le verbe sabaha est utilisé pour faire référence aux mouvements d’un homme qui se trouve dans l’eau, on comprend qu’il est en train de nager et qu’il se déplace de lui-même, sans qu’une force extérieure ne le fasse avancer malgré lui. Si le même verbe est utilisé pour faire référence aux mouvements du soleil dans l’espace, cela signifie qu’il tourne, qu’il fait un mouvement de rotation en se déplaçant. C’est ce qu’affirme le Coran; mais était-ce quelque chose de facile à deviner, à l’époque? Le commun des mortels, qui ne connaît rien aux choses de l’espace, est-il en mesure de deviner que le soleil fait un mouvement de rotation? Ce n’est qu’au cours des temps modernes que l’équipement nécessaire à une telle observation fut inventé. C’est d’ailleurs à partir de là que l’on découvrit que non seulement il y a des taches sur le soleil, mais que ces taches se déplacent tous les 25 jours. Ce mouvement est appelé la rotation du soleil autour de son axe et démontre, comme le Coran l’affirmait il y a de cela 1400 ans, que le soleil tourne bel et bien sur lui-même (et de lui-même).
Ainsi, si nous considérons le sujet des abeilles ET celui du soleil, les chances de deviner la bonne réponse dans ces deux situations sont d’une sur quatre!
L’extraordinaire Coran (partie 9 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 9: d’autres exemples démontrant l’authenticité du Coran.
- par Dr. GaryMiller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 13 Jul 2015
- Dernière mise à jour le 13 Jul 2015
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Les fuseaux horaires
Considérant qu’il y a quatorze siècles, les gens ne connaissaient à peu près rien sur les fuseaux horaires, les affirmations du Coran à leur sujet sont assez surprenantes. L’idée que des gens soient en train de prendre leur petit déjeuner tandis que d’autres profitent de la brise du soir est assez fascinante, même de nos jours. Il y a quatorze siècles, un homme ne pouvait voyager plus de trente milles par jour. Ainsi, cela lui prenait littéralement des mois pour voyager, par exemple, de l’Inde au Maroc. Et il est fort probable qu’au moment où il prenait son repas du soir au Maroc, il pensait que sa famille faisait de même en Inde. Car il ne pouvait savoir ni comprendre, à ce moment-là, qu’en voyageant d’un lieu à un autre, il avait traversé des fuseaux horaires.
Dans un verset, le Coran affirme que le Jour Dernier se produira subitement et qu’à l’instant même où il se produira, certaines personnes seront surprises dans leur sommeil tandis que d’autres le seront durant le jour. Cela illustre la sagesse de Dieu, qui a Lui-même créé ces fuseaux horaires, que personne ne connaissait à l’époque de la révélation du Coran. Ce phénomène ne peut être deviné à l’œil nu ni par expérience et ce fait en lui-même suffit à démontrer l’authenticité du Coran.
Conclusion
Ainsi, les chances que quelqu’un devine les bonnes réponses aux trois situations exposées ci-dessus, à savoir le sexe des abeilles, le mouvement du soleil et l’existence des fuseaux horaires, sont d’une sur huit!
Nous pourrions continuer avec d’autres exemples, car ce ne sont pas les sujets du genre qui manquent dans le Coran. Mais s’il y a une chose que personne ne peut nier, c’est celle-ci : les probabilités que Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), un homme illettré, avance des affirmations aussi justes que celles que l’on retrouve dans le Coran, sans jamais faire une seule erreur, sont si minces que toute théorie voulant qu’il ait lui-même rédigé le Coran doivent être rejetée du revers de la main, même par les plus hostiles détracteurs de l’islam.
En réalité, le Coran appelle à ce genre de défi. Si une personne venant tout juste d’arriver dans un pays étranger croisait un inconnu et lui disait : « Je connais ton père, je l’ai déjà rencontré », l’inconnu douterait sûrement des propos de la personne et lui dirait peut-être : « Vous venez juste d’arriver ici; comment pouvez-vous connaître mon père? ». Et, pour le tester, il poursuivrait : « Mon père est-il grand ou petit, clair ou foncé? » etc. Si la personne répondait correctement à chaque question, l’inconnu n’aurait plus d’autre choix que de répondre : « Eh bien, il me semble bien que vous connaissez mon père, après tout. Je ne sais comment vous l’avez connu, mais vous semblez bel et bien le connaître. »
Cette situation est la même avec le Coran. Il affirme provenir de Celui qui a tout créé. Chacun a le droit de dire : « Convainquez-moi! Si l’auteur de ce livre est vraiment le créateur des cieux et de la terre, alors Il doit connaître ceci et cela, etc. » Nous savons, par ailleurs, que nous n’avons pas besoin d’être des experts pour vérifier les informations contenues dans le Coran. Notre foi ne peut qu’augmenter au fur et à mesure que nous confirmons les vérités contenues dans le Coran. Et nous devons toujours chercher à en savoir davantage.
Puisse Dieu (Allah) guider chacun vers la vérité.
Addenda1
Un ingénieur de l’Université de Toronto, qui s’intéressait à la psychologie et qui avait fait des lectures sur le sujet, a dirigé une recherche et écrit une thèse sur l’efficacité des discussions de groupe. Le but de cette étude était de découvrir à quel point les gens sont plus efficaces lorsqu’ils se rassemblent pour discuter en groupes de deux ou trois, ou dix, etc. Le graphique de ses découvertes monte et descend à divers endroits, mais atteint le plus haut point (dont le maximum d’efficacité) lorsque les gens sont deux à discuter. Ainsi, les gens sont plus efficaces lorsqu’ils discutent en groupes de deux. Il ne s’attendait pas du tout à ces résultats et pourtant, il s’agit d’un conseil donné par le Coran (et donc Dieu) lui-même :
« Je ne vous exhorte qu’à une chose : que pour Dieu, vous vous leviez, seuls ou par deux, et que vous réfléchissiez… » (Coran 34:46)
Addenda 2: ‘Iram
La sourate 89 du Coran fait mention d’une ville nommée ‘Iram (la cité des piliers), qui n’était pas connue dans l’histoire ancienne et dont les historiens ignoraient l’existence. Cependant, l’édition du National Geographic de décembre 1978 nous fit découvrir qu’en 1973, la ville d’Elba fut mise à jour, en Syrie. On estimait qu’elle datait de 43 siècles, mais ce n’est pas là le plus étonnant. Les chercheurs découvrirent, dans la bibliothèque d’Elba, les archives de toutes les villes avec lesquelles Elba avait fait des affaires ou des échanges commerciaux. Croyez-le ou non, la ville d’Iram se trouvait sur cette liste.
Pour conclure, je vous invite à considérer ce verset attentivement :
« Et ils disent : « Pourquoi des signes ne lui sont-ils pas envoyés par son Seigneur? » Dis : « Ces signes relèvent de Dieu seul. Moi, je ne suis (chargé) que d’avertir clairement (les gens). » Ne leur suffit-il donc pas, [comme signe], que Nous t’ayons fait descendre le Livre qui leur est récité? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour les gens qui croient. » (Coran 29:50-51)
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