Étudier l’islam – méthodologie recommandée (partie 2 de 4) : Une démarche logique mène à des conclusions logiques
Description: Regard sur la nature linguistique du Coran et coup d’œil sur les autres écritures sacrées qui ont prédit la venue du prophète Mohammed.
- par Aisha Stacey (© 2014 IslamReligion.com)
- Publié le 01 Sep 2014
- Dernière mise à jour le 04 Sep 2014
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Dans la première partie, nous avons parlé de la nature miraculeuse du Coran et posé une question : comment est-il possible qu’un livre rédigé au 6e siècle de notre ère contienne des faits scientifiques découverts seulement au 20e siècle? Nous sommes arrivés à la conclusion logique que le Coran est la parole de Dieu. Mais est-ce suffisant? Ces preuves scientifiques suffisent-elles à démontrer que le Coran est la parole de Dieu? Pour certains, cette réalité suffit amplement à les convaincre, tandis que d’autres ont besoin de preuves supplémentaires. Et ces preuves se trouvent, entre autres, dans la nature linguistique du Coran.
Au 7e siècle de notre ère, les Arabes, bien que majoritairement illettrés, étaient passés maîtres dans l’art oratoire. Leur poésie et leur prose étaient considérées comme des modèles d’excellence littéraire. Alors, quand le prophète Mohammed se mit à leur réciter le Coran, comme ils savaient apprécier plus que quiconque la qualité d’un texte, ils furent profondément émus par son ton sublime, son éloquence inégalée et son extraordinaire beauté poétique. Même ceux qui, parmi les Arabes, avaient rejeté l’appel de l’islam trouvaient que les versets du Coran étaient si beaux qu’ils ne pouvaient provenir d’un être humain.
Le Coran met quiconque au défi de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable aux siennes, alors que sa plus courte sourate ne contient que trois versets.
« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une souratesemblable, et appelez vos témoins que vous adorez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais, prémunissez-vous donc contre le Feu dont les hommes et les pierres seront le combustible, et qui a été préparé pour les mécréants. » (Coran 2:23-24)
Ce défi est toujours en vigueur et, jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à le relever.
Cela nous amène à une autre question : comment pouvons-nous être sûrs que ces paroles de Dieu n’ont pas été modifiées au fil du temps? Le texte coranique que nous possédons aujourd’hui est le même que celui qui fut révélé il y a 1400 ans. Plus d’un milliard de musulmans y croient parce que Dieu Lui-même a promis, dans un verset, de protéger et préserver le Coran contre toute altération. Dieu a doté l’être humain des facultés d’entendre, de voir et de penser. Nous pouvons donc utiliser notre esprit, nos oreilles et nos yeux pour étudier l’authenticité du Coran.
« Dieu vous a fait sortir du ventre de votre mère dénués de tout savoir; et Il vous a donné l’ouïe, la vue et l’intelligence afin que vous soyez reconnaissants. » (Coran 16:78)
Les versets du Coran sont demeurés intacts grâce, entre autres, à la mémorisation qu’en ont fait des milliers de musulmans à travers les siècles et au fait qu’ils ont été mis par écrit de façon très méticuleuse. Au fur et à mesure de sa révélation, le Coran fut mémorisé par les compagnons du prophète Mohammed, puis transmis de génération en génération. Selon certaines estimations, il y aurait, aujourd’hui, à travers le monde, près de 10 millions de musulmans ayant mémorisé le Coran de la première à la dernière page. Par ailleurs, le Coran fut également mis par écrit, par des scribes, sur divers supports disponibles à l’époque et sous l’étroite supervision du Prophète. Au fil des siècles, plusieurs musulmans et non-musulmans ont examiné des copies du Coran, certaines vieilles de plus de 1000 ans, et les ont trouvées toutes identiques, à l’exception près de l’introduction des voyelles au 7e siècle. Ces voyelles furent introduites pour mieux préserver l’authenticité du Coran. En effet, elles apportent l’assurance que tous adhèreront aux règles de prononciation coraniques, évitant ainsi que certains mots soient déformés.
« En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel [i.e. le Coran] et c’est Nous qui le préserverons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)
Cela dit, comme le Coran contient des informations que seul Dieu pouvait connaître et qui confirment l’authenticité des versets que nous lisons aujourd’hui encore, nous ne pouvons qu’arriver à la même conclusion logique, à savoir que l’islam est une religion véridique.
Certains se demandent pourquoi la venue du prophète Mohammed n’a pas été mentionnée dans les révélations divines antérieures au Coran. Et la réponse à cette question est : elle a pourtant bel et bien été mentionnée.
Le Coran confirme l’authenticité des livres précédemment révélés par Dieu (Torah et Évangile, entre autres), tout en les abrogeant. Dans nos efforts pour confirmer que l’islam est une religion véridique, nous pouvons vérifier ces livres et y trouver des prédictions claires sur la venue du prophète Mohammed. Le premier chapitre de l’Ancien Testament fait référence à la venue d’un prophète et le décrit exactement comme était Mohammed. Ce dernier ne savait ni lire ni écrire et les paroles du Coran lui furent révélées par Dieu.
« Je vais leur susciter un prophète comme toi, l'un de leurs compatriotes. Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur transmettra tout ce que je lui ordonnerai. » (Deutéronome 18:18)
« Et il ne prononce rien selon ses propres désirs. Ce n’est rien d’autre qu’une révélation [qui lui est] inspirée par (l’ange Gabriel)… » (Coran 53:3-4)
Dans Jean 14:16, Jésus dit à ses disciples : « Et moi, je demanderai au Père de vous donner un autre Défenseur de sa cause, afin qu'il reste pour toujours avec vous. »[1]Puis, dans Jean 16 :7, il dit : « Pourtant, c'est la vérité que je vais vous dire: il vaut mieux pour vous que je m'en aille. En effet, si je ne m'en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous. »[2], et dans Jean 16 :13-14, il dit encore : « Quand l'Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière, car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu'il aura entendu, il le dira, et il vous annoncera les choses à venir. Il manifestera ma gloire… ». À qui fait-il référence lorsqu’il parle du Défenseur (aussi traduit, dans certaines versions, par le « consolateur ») et de l’Esprit de vérité? Il est clair que Jésus faisait référence au prophète Mohammed, qui allait venir après lui et le glorifier.[3]. En effet, dans certains hadiths, le prophète Mohammed glorifie Jésus en termes non équivoques :
« Quiconque atteste que nul ne mérite d’être adoré à part Dieu – qui n’a aucun associé – et que Mohammed est Son serviteur et messager, que Jésus est le serviteur de Dieu, Son messager, Sa parole qu’Il a insufflée à Marie et un esprit créé par Lui, que le Paradis est vrai, tout comme l’Enfer, Dieu le fera entrer au Paradis, en fonction de ses actions.[4]
Bien qu’il n’y ait aucune preuve suggérant que les écritures hindoues furent révélées par Dieu, il existe des preuves démontrant que certains érudits hindous étaient à la recherche de vérités universelles connectant l’humanité à une puissance supérieure. Les écritures hindoues font elles aussi mention du prophète Mohammed. Dans le Samveda, livre II, hymne 6, verset 8, il est écrit : « Ahmed[5] a acquis, de son Seigneur, le savoir de la loi éternelle. J’ai reçu de lui la lumière, comme on reçoit la lumière du soleil. » Selon Bhavisha Purana, dans le Prati Sarag Parv III, Khand 3, Adhay 3, Shloka 5 à 8, « un maître spirituel malecha (i.e. quelqu’un appartenant à un pays étranger et parlant une langue étrangère) fera son apparition, accompagné de ses fidèles. Son nom sera Mohammed. »[6]
Nous avons donc pu établir que le Coran contient des informations dont le caractère véridique n’a pu être démontré que des siècles après sa révélation. C’est sur la base de ce fait, entre autres, que nous reconnaissons que Dieu a Lui-même révélé le Coran. Le Coran est l’une des deux sources de savoir, en islam, l’autre étant les enseignements du prophète Mohammed (colligés sous forme de hadiths). Dans cet article, nous avons également démontré que la venue du prophète Mohammed avait été prédite à la fois dans la Torah, l’Évangile et les écritures hindoues. La prochaine étape logique, et qui sera le sujet de la troisième partie, est d’authentifier la mission prophétique de Mohammed et ainsi démontrer que la seconde source de savoir, en islam, est tout ce qu’il y a de plus fiable.
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