QUI SONT LES MUSULMANS? (PARTIE 2 DE 2)
Description: Ils sont près d’un milliard, issus de toutes races, nationalités et cultures – suite de la contribution des musulmans aux sciences.
- par islamuncovered.com
- Publié le 07 Dec 2015
- Dernière mise à jour le 14 Jul 2017
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Géographie
Les érudits musulmans s’intéressèrent également à la géographie. En fait, cet intérêt s’éveilla par le Coran, qui encourage les gens à voyager sur terre afin de découvrir les signes de Dieu qui l’habitent. Aussi, les musulmans, à l’époque, avaient pour habitude d’entreprendre de longs voyages avec des caravanes commerciales afin d’aller vendre leurs marchandises dans d’autres pays. Ils voyageaient également pour aller accomplir le Hajj et pour aller enseigner leur religion. Le très étendu empire musulman permit aux érudits de compiler de nombreuses données géographiques et climatiques, de l’Atlantique jusqu’au Pacifique.
Parmi les noms les plus connus, dans le domaine de la géographie, on compte Ibn Khaldoun et Ibn Batouta, connus pour les comptes-rendus qu’ils rédigèrent et qui portaient sur leurs vastes explorations.
En 1166, Al-Idrisi, cet érudit musulman bien connu qui œuvra à la cour de Sicile, dessina des cartes très précises, incluant une mappemonde sur laquelle figuraient tous les continents, de même que leurs montagnes, leurs rivières et leurs villes les plus connues. Al-Mouqdishi fut le premier géographe à dessiner des mappemondes en couleur.
Par ailleurs, c’est avec l’aide de navigateurs musulmans et de leurs inventions que Magellan fut en mesure de traverser le Cap de Bonne Espérance. Aussi, De Gama et Colomb avaient fait monter des navigateurs musulmans à bord de leurs navires respectifs.
Humanité
Chercher à approfondir ses connaissances est obligatoire, en islam, autant pour les femmes que pour les hommes. Les deux sources principales de l’islam (le Coran et la sounnah (hadiths)) encouragent les musulmans à acquérir le savoir, car c’est le meilleur moyen de connaître Allah (Dieu), d’apprécier Sa création et d’être reconnaissant envers Lui. C’est pourquoi les musulmans de l’époque du Prophète étudiaient beaucoup, à la fois des textes religieux et non-religieux, et qu’ils furent à la source d’une grande civilisation florissante. Les années et les siècles qui suivirent virent l’apparition de nombreuses universités islamiques : Al-Zaytounah, à Tunis, et Al-Azhar, au Caire, datent de plus de 1000 ans et sont les plus anciennes universités existantes au monde. Elles servirent d’ailleurs de modèle aux premières universités européennes, telles celles de Bologne, d’Heidelberg et de la Sorbonne. Même la fameuse cape et le fameux chapeau de graduation trouvent leur origine à Al-Azhar.
Mathématiques
Il est intéressant de noter à quel point le Coran encourage les gens à étudier et à explorer l’univers qui les entoure. Par exemple, ce verset qui dit :
« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que [ce Coran] est la vérité. » (Coran 41:53)
Les musulmans ont inventé le symbole du zéro et ont organisé les nombres en système décimal (base 10). De plus, ils ont inventé le symbole exprimant une quantité inconnue, à savoir le x.
Le premier grand mathématicien musulman, Al-Khawarizmi, inventa l’algèbre (al-jabr), qui fut plus tard développée par d’autres, dont Omar Khayyam. Traduits en latin, les ouvrages d’Al-Khawarizmi firent connaître à l’Europe (par l’intermédiaire de l’Espagne) les chiffres arabes et certains concepts mathématiques. Le terme « algorithme » provient de la traduction latine de l’un de ses ouvrages.
Les mathématiciens musulmans excellèrent également en géométrie, comme on peut le constater dans leurs arts graphiques, et ce fut le grand Al-Birouni (qui excellait également dans les domaines de l’histoire naturelle, de la géologie et de la minéralogie) qui fit de la trigonométrie une branche distincte des mathématiques.
Médecine
L’islam accorde un grand respect au corps humain en tant que création d’Allah (Dieu). Ses fonctions, l’art de le garder en santé, de prévenir les maladies et de les guérir, tout cela a toujours été d’un grand intérêt pour les musulmans.
Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
« Dieu n’a créé aucune maladie sans créer également son remède, sauf pour la vieillesse. Quand l’antidote est appliqué, le patient recouvre la santé par la permission de Dieu. »
Ces paroles servirent de motivation pour les scientifiques musulmans, qui accordèrent une attention particulière à la santé publique. Le premier hôpital fut érigé à Bagdad en 706 de notre ère. Les musulmans firent également de certaines caravanes des hôpitaux itinérants.
Al-Razi (mort en 932), connu en Occident sous le nom de Rhazès, fut un des plus grands médecins et scientifiques du Moyen-Âge. Il mit l’emphase sur l’observation empirique et sur la médecine clinique et on le connaissait pour la justesse de ses diagnostiques. Il rédigea également un traité sur l’hygiène en milieu hospitalier. Khalaf Aboul-Qasim Al-Zahrawi fut, pour sa part, un célèbre chirurgien du 11e siècle, connu, en Europe, pour son ouvrage intitulé Concessio (Kitab al-Tasrif).
Ibn Sina (mort en 1037), mieux connu, en Occident, sous le nom d’Avicenne fut sans doute l’un des plus grands médecins d’avant l’ère moderne. Son fameux ouvrage Al-Qanoun fi al-Tibb fut un manuel répandu et très utilisé, durant plus de 700 ans, même en Europe. Ibn Sina rédigea également un traité de pharmacologie, Kitab al-Shifa (Le livre de guérison).
Plusieurs grandes villes du monde islamique abritaient d’excellents hôpitaux, plusieurs spécialisés en diverses maladies, comme les maladies psychiatriques. Les Ottomans étaient particulièrement connus pour leur construction d’hôpitaux, dans lesquels un haut niveau d’hygiène était maintenu.
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